BIOGRAPHIE

 

POURQUOI UNE BIOGRAPHIE ?…

Karine Stampfli n’est pas une aventurière, ni une célébrité, elle n’a battu aucun record, n’a rien inventé et malheureusement n’a sauvé personne.

Elle avait de grands rêves bien trop grands peut-être mais il est trop tard…pour ces rêves-là.

De sa petite enfance elle a gardé tout au long de sa vie ces instants de bonheur qu’elle a partagé avec des personnes chères trop tôt disparues et des rencontres hors du commun.

Bien trop souvent le malheur fait vendre, et elle n’a pas de grands malheurs à raconter, seulement eu une vie pas banale et c’est la sienne.

Alors que chaque année est célébrée le 8 mai 1945 qui marque la capitulation de l’Allemagne et que la France apprenait la chute de Diên Biên Phu intervenue le 7 mai, le 8, mais en 1954 à la clinique de Denfert Rochereau naissait à 13h10 une petite fille prénommée Karine.

Prénom tout d’abord refusé par l’administration car inusité en France avec la lettre K.

Il fut accepté par la suite car c’est un prénom courant en Suisse pays d’origine de son père.

 

 

Elle passa les 3 premiers mois de sa vie à Corbeil-Essonnes chez ses grands-parents maternels avec son père et sa mère.

 

 

Le jeune garçon que vous voyez sur la photo avec Jacques, son papa est le jeune frère. Il s'appelle Jean François mais tout le monde l'appelle Poussin. Il a 10 ans de plus que Karine il est son oncle mais il sera élevé avec Karine comme frère et sœur.

Lucile et Jacques sont trop jeunes pour élever leur fille, ils sont au début de leur carrière et surtout n’ont pas d'argent et c'est à l'âge de 3 mois que Karine fût installée dans un hamac accroché au porte-bagages dans le compartiment du train et qu'elle voyagera De Paris à Neuchâtel (Suisse) direction ses grands-parents paternels.

 

 

Madeleine Mailler la grand-maman. Une jeune fille (suisse allemande) de Bâle qui voulait apprendre le français vint s’installer chez sa grand-maman pour l’aider aux tâches ménagères et s'occuper de Karine comme une nounou l'aurait fait.

 

 

Claude le fils aîné tomba amoureux de Rose-Marie la fille au pair qui devint quelques années plus tard sa tante.

Dès ce moment-là elle ne vit que très peu sa mère qui commençait une carrière de comédienne, son papa jeune comédien également fut plus présent du fait que sa fille vivait chez sa maman.

 

 

Les photos de ses parents faites par Harcourt furent accrochées au mur de sa chambre qu'elle partagea avec sa grand-maman.

Premier NOEL. On dit que les souvenirs ne remontent pas au-dessous de l’âge de 3 ans, mais là, le souvenir est gravé…sauf qu’après des années en voyant la photo, du père Noël elle trouve qu’il ne fait pas vrais et qu’il y en a des biens plus beaux.

 

 

Mes premières peluches à gauche (Karin) offert par mes parents, le petit chat offert par Henri Vilbert, le lapin et mon ours le plus beau du monde, qui a d'abord appartenu à mon oncle Poussin, il a plus de 80 ans. Je les aiment et ils sont toujours avec moi.

 

 

Déjà l’amour pour les chiens, elle n’en a pas peur.

 

 

Elle dit ne pas aimer son sourire…HA HA HA… A mon avis c’est une grimace…

 

 

Des parents qui ne se voient pas beaucoup leur travail étant très prenant. C’est une photo rare, la seule ou ils sont ensemble avec leur fille.

 

Rue de Fontaine André, la toilette se faisait au lavabo un peu trop haut pour une enfant de 3 ans.

 

 

Sur le quai de la gare de Neuchâtel. Elle attendait le train qui amenait son papa de Paris.

 

 

C’est à 3 ans qu’elle déménagea avec sa grand-maman et son oncle dans un HLM, le premier à la périphérie de la ville dans un quartier « La Coudre » à 5 minutes à pied de la forêt, terrain de jeu pour la jeunesse de l’époque et à 10 minutes du lac.

 

 

C’est à la piscine « Red-Fish » que son oncle déboucha sa bouée au milieu du bassin et qu’elle nagea toute seule pour la première fois.

 

 

Promenade avec son papa Jacques.

 

 

Son papa, son oncle Claude le frère aîné et Karine …Ha ! Ha ! Ha !

 

 

Jacques, le papa, Poussin le jeune oncle et toujours Karine.

 

 

Des romans-photos avec Jacques Verlier et Lucile Saint-Simon.

 

 

 

1960

Quand il y avait un article sur sa maman dans « Cinémonde », la dame du kiosque à journaux l’appelait pour le lui dire…et Karine courait chez sa grand-maman pour lui demander l’argent pour acheter la revue.

 

 

Karine en voyant les articles s’amusait à l’imiter et prendre la pose…

 

 

LUCILE SAINT-SIMON actrice de cinéma des années 60 lui envoyait de rares lettres et quelques cartes postales de ses voyages avec quelques promesses que dans le futur elle l’emmènerait dans les pays visités. Mais sa famille, la seule était constituée de son papa Jacques, son oncle aîné Claude, son jeune oncle Jean-François (Poussin) et surtout sa grand- maman, (Mamie Madeleine) qui lui apportèrent tout l’amour que l’on peut espérer avoir dans une vie d’enfant et tout cet amour la poursuivra toute sa vie, ce qui a fait d’elle une personne optimiste et heureuse de vivre.

 

 

Mariage de Claude, frère de Jacques et Poussin avec la nounou de Karine, Rose-Marie.

 

 

Dur à contre-courant dans le RHIN avec sa tante Rose-Marie.

 

 

Dès qu’il y avait un chien…

 

 

Mr et Mme Feitknecht un très gentil couple qui s’occupait de jeunes en difficulté gardaient de temps en temps Karine quand sa grand-maman travaillait. Puis quand elle a commencé la maternelle, elle a eu sa propre clé.

 

 

Moment marquant de sa vie qui la poursuivra également…Elle était très sensible (et l’est toujours) du cuir chevelu et sa grand-mère lui démêlait les cheveux à la main.

 

 

Un jour sa mère Lucile passe une journée pour la voir et elle décide de l’emmener chez le coiffeur. Ce fut un tel traumatisme qu’elle décida de ne plus jamais les couper. Premièrement parce qu’elle estimait que sa mère n’avait pas à décider à la place de sa grand-mère et ensuite parce qu’elle trouvait que les cheveux longs faisaient plus féminin.

 

 

1961, son père divorcé de sa mère depuis un an va présenter sa future épouse, Anne-Marie à ses frères.

 

 

Poussin, ma petite cousine Catherine et Karine, un premier août lors de la Fête Nationale Suisse. Promenade à Morat en compagnie de Madeleine, sa grand-mère, Poussin son oncle et Maryse Dieudonné une amie de son père.

 

 

Dans le deux pièces du H.L.M à La Coudre, banlieue de Neuchâtel, malgré le peu de moyen, sa grand-mère avait acheté un piano.

 

 

 

1961, durant l'été son père et Anne-Marie tenaient une boîte de nuit à Saint-Tropez, Poussin, sa grand-mère et Karine ont profité du séjour. A l'époque, ils avaient de la chance, les plages n'étaient pas bondées.

 

 

Les cheveux repoussaient timidement, mais surement. Sur cette vidéo, son oncle, Poussin et elle se chamaillaient tout le temps, une grande complicité régnait entre eux, mais leurs bagarres étaient toujours joyeuses.

 

 

1962, Fête de la Jeunesse Suisse. Les écoliers de la ville défilent avant les grandes vacances d'été. La robe de Karine a été faite par sa grand-mère.

 

 

 

1962, Karine passa ses vacances chez son oncle Claude et son épouse Rose-Marie, son ancienne nounou à Bâle avec Poussin et le petit cousin Alain.

 

 

Déjà à cette âge, Karine pense entamer une carrière de photo-modèle.

 

 

1963, assise au fond de la classe, Karine avait 9 ans. A l'époque ses amis sont Bluette Sudan, Philippe Rufener (anecdote 62).

 

 

Karine et sa mère, Lucile Saint-Simon de passage à Neuchâtel. On se demande qui est la mère, qui est la fille ?

 

 

Photo prise par un inconnu dans la rue. Par la suite, il fera plusieurs séries de photos de ses amies et elle, dont Karine et Marie-José Bigler.

 

 

1964, stand de la Fête des Vendanges de Neuchâtel devant le Moka Bar. Madame Bachmal, maman de Jean-Claude Fachinetti et Claude Weber qui, a l'époque chantait dans le groupe « Les Neuf de Choeur ».

 

 

Marie-José m'a fait connaitre le Centre de Loisirs pour jeunes, chemin de la Boine à Neuchâtel.

 

 

Lucilla, Poussin et sa soeur Nadia l'amie de Karine. 1967. 57 ans après elles sont toujours amies.

 

 

1967, école secondaire, section latin meilleure amie, Suzanne Leibacher. Nous allions danser à « La Rotonde » dans les soirées étudiantes.

 

 

1968, vacances de neige à Crans Montana avec Poussin en boîte de nuit.

 

 

1969, ses amies d'école de l'époque, Josette Grisel et Francesca de Coulon. Les lieux de rencontre, le Café du Théâtre et le nouveau Bar 21.

 

 

Danièle Wenger son amie avec qui elle fera la Hollande et l'Angleterre en stop. Louis Crelier, musicien doué dès son jeune âge, crée maintenant des opéras, des amis de 50 ans.

Une enfance et adolescence heureuse, une scolarité normale puis à 16 ans, ses études sont partagées entre école de commerce et lycée artistique. A cette époque, elle ne pensait aucunement faire carrière dans le cinéma, elle voulait avoir une vie d’artiste, pourquoi pas artiste peintre.

 

 

1970, Jacques et Karine à Royan. A cette époque, elle avait un petit frère de deux ans, Thomas.

 

 

Son premier amour, Walter Zuercher voyage à Amsterdam et Londres en stop.

 

 

1971, premier bateau de son oncle Poussin. Les journées d'été autour du lac de Neuchâtel, Suisse.

 

 

1971, quelques petites scènes de baignades dans le lac de Neuchâtel et un peu d'humour.

 

 

1972, son père et Marion Game, sa nouvelle compagne l'accompagnent pour le week-end à Saanenmöser, pour voir le Guru Maharaj Ji. 

 

 

1973, Port Landry de Cortaillod, scène d'une journée en famille dans un chalet d'amis au bord du lac.

 

 

Son père ce jour là n'a pas eu le dessus sur les enfants.

 

 

Le méchoui est en cours, la sangria est prête, cela se terminera le lendemain matin par une partie de pêche.

 

 

Des petits jobs durant ses études. A 19 ans, un départ de 8 mois pour vivre à IBIZA avec son amoureux, un retour sur la Suisse, d’autres jobs…la fin d’un amour. De gauche à droite, Luce, Karine, Walter son amoureux et Véronique.

 

 

 

La connaissance de l'amie de son papa, Luce et c’est un départ à Paris qui va tout déclencher, elle a 21 ans. Durant une année elle fera partie de l’agence Catherine Harlé, castings photos, publicité, figuration.

 

 

1975-1976, son père, Luce, Joëlle,Karine qui partage un appartement et Alain David, ami de toutes les trois.

 

 

Sa grand-mère vient à Paris pour une petite visite.

 

 

A 22 ans, elle décide de partir en vacances en Italie avec ses amies et sa cousine, destination Rome et son séjour va durer presque 4 ans (anecdote 75).

 

 

Son deuxième amour est Italien, Claudio Marani alias « Maradelon ».

 

 

Son troisième grand amour, Ruggero Deodato, réalisateur Italien, (anecdote 34).

 

 

Durant cette période elle accède au monde du cinéma, tournera plusieurs films. De retour en France en 1980, elle continuera ce métier avec quelques tournages et des publicités.

 

Merçi à Romain Lehnhoff.

 

 

 

 

1979, Poussin et sa fille Galadrielle.

 

 

1980, 19 juillet, fête d'anniversaire de son père, une grand méchouis avec la nouvelle compagne de Jacques, les futurs beaux-parents qui sont les financiers de ses inventions et Georges Chelon qui fera un récital surprise dans le jardin.

 

 

1980, hiver à Chaumont. Un apprentissage de la luge pour Galadrielle, la fille de Poussin.

 

 

1981 elle fera la connaissance de son mari Gil Matt acteur de métier. En 1982 entrera dans leur vie, le chien « Truand » pour une durée de 15 ans.

 

 

1982, à Cavalaire en famille. Son papa avait loué deux villas pour toute sa famille.

 

 

 

Une randonnée que nous aimions faire avec une nuit dans une grotte au « Creux-du-Van ». Les petits enfants et les animaux étaient interdits car trop risqué.

La limite était le Restaurant « Le Soliat » où les enfants rentraient à la maison avec les chiens et les grands Partaient pour la grotte.

 

 

Mathieu, le frère cadet de Karine, encore trop petit, s'était mis le sac à dos pour montrer qu'il était capable de venir.

 

 

En arrivant à la « Grotte Calâme » la tradition était de déterrer la bouteille de vin blanc mis par les prédécesseurs et d'en mettre une autre à la place. Cette grotte était très peu connue. Ils mangeaient en arrivant des cervelas grillés au feu et le soir, la fondue.

 

 

Son papa, Jacques, son mari, Gil et son oncle Poussin à la « Grotte Calâme ».

 

Florilège de photos en vacances de neige.

 

 

1982-1983, la famille Suisse va à Paris pour voir Karine, son compagnon et ses frères.

 

 

Tous les Neuchâtelois connaissent les Gorges de l'Areuse, et les fameuses marmites creusées dans la pierre où nous faisions griller des cervelas.

 

 

1983, Areuse, Suisse, la maison de Poussin.Truand le chien de Karine et Bilbo le bébé chien de Poussin.

 

 

1983, troisième mariage de son père, Jacques Verlier à Genève avec Florence Simonin.

 

 

 

26 mars 1988, Karine Stampfli dite Verlier et Gildas Le Bastard dit Gil Matt s'unissent à la Mairie du XVe arrondissement de Paris, en petit comité. Thomas son frère comme témoin de la mariée et Sophie, la petite amie du frère comme témoin du Marié. La soirée s'est terminée chez Maxim's.

 

 

Week-end à Genève chez son père en 1989.

 

 

En 1993, Karine et Gil réaliseront un livre, lui à l’écriture et elle aux illustrations « Truand dit le Coquin » aux éditions Edilivre.

 

 

En 2009 départ pour Nice où elle s’installe définitivement.

 

En 2022 grâce à FaceBook et Gérard Kikoïne, Karine fait la connaissance de son dernier amour, Laurent Kleynjans, dit « Lolo ».