ANECDOTES

0 – ANECDOTE

2022  février

LA OU TOUT A COMMENCE.

Pourquoi j’ai un site, qui cela peut intéresser, comment j’ai retrouvé l’amour à 68 ans ?

 Depuis des années je voulais écrire sur les êtres que j’aimais et qui aujourd’hui ne sont plus là mais je ne savais pas comment m’y prendre d’autant plus que je ne suis pas écrivaine.

N’étant pas une célébrité non plus, qui cela pouvait intéresser…j’ai d’abord pensé à mes frères et cousins, restant la plus âgée et ayant le plus de souvenirs…et puis j’ai côtoyé pas mal de célébrités qui intéressent les gens de ma génération, malheureusement que la plupart des jeunes ne connaissent pas, sauf les amoureux du 7ème art. Dans le fond cela me faisait du bien à moi aussi de le mettre sur papier n’est-ce pas le plus important.

Un matin de février 2022 grâce à RTL (voir anecdote n°1) l’idée me vient de raconter l’épisode de doublage que j’ai vécu en travaillant pour Gérard Kikoïne.

Ce fut le déclic. Tous les petits papiers accumulés depuis des années avec mes souvenirs sont ressortis, vous connaissez la suite.

Ceci entraîne cela….

Un ami de Gérard s’amusait de mes commentaires fait sur son site.

Il m’a demandé l’amitié…Mais chassant (les usurpateurs et je peux vous assurer qu’il y en a un paquet) j’ai demandé à Gérard son avis.

Il s’avère que c’était le frère de son ami de jeunesse, et qu’il le connaissait EN VRAI donc j’ai accepté. C’est comme ça que j’ai trouvé l’amour à 900 kilomètres par FB incroyable non ?

C’est mon LOLO qui a voulu faire mon site…voilà toute l’histoire.

IL N’EST JAMAIS TROP TARD !

https://karine-stampfli-verlier.fr

 

 

 

1 – ANECDOTE du métier de comédien

Ce matin sur RTL Emmanuel Karsen a dit changer sa voix pour doubler Sean Penn… difficile le métier du doublage, pour le pratiquer il vaut mieux être un bon comédien. Se mettre dans la peau du personnage, et comme il l’a précisé quand sur l’écran le comédien vomit, et bien il vomit aussi (mais pour de faux) quant à l’écran le comédien pleure et bien au doublage il pleure ça je ne sais pas si c’est pour de faux cela dépend de la sensibilité du comédien.

Tout se joue, la colère, l’hystérie tout cela fatigue,

Par contre dans les films d’une certaine catégorie, respirations interminables, qui augmentent selon l’excitation des sujets à l’écran, vous embrassez votre main pour faire le bruit du baiser, mais quand il y a fellation……Et bien on se met 2, ou 3 doigts dans la bouche pour faire les bruits de l’échange. Vous êtes choqués ? je vous assure qu’il n’y a pas de quoi, car dans le studio de doublage en général, enfin, je l’ai vécu, on se marre.

 

 

 

2 – ANECDOTE « Fellinienne »1979

1er jour de tournage de la « La cité des femmes » de Federico Fellini.

 Mirella d’Angelo et moi après la séance de maquillage devions nous rendre dans le jardin de Cinecittà pour être photographiées devant un arbre à fleurs blanches.  Cette photo devant servir d’affiche du film et éventuellement pour des boîtes de chocolat ou de bonbons. Ce ne fut pas le cas vu qu’une autre affiche a remplacé celle-là. Mais par contre on la verra dans une scène du film.

Dans le cinéma rien n’est jamais certain, même un rôle peut disparaître ou en partie.

1er jour de tournage, extérieur, il se met à pleuvoir. Pas de chance le film avait été retardé pour une autre importante raison le décès de Nino Rota qui faisait la majeure partie des films de Fellini et qui sera remplacé par Luis Bacalov.

Donc pluie veut dire pas de photo ce qui pourrait encore retarder le début du tournage. Mais Fellini ne se décourage jamais. Il appelle du personnel des jardins de Cinecittà, fait déterrer l’arbre en question pour le mettre dans un hangar. Eclairages réglés, Mirella et moi installées devant l’arbre, une fois les photos faites, l’arbre sera replanté dans le jardin.

Il n’y a que Fellini pour se permettre à faire ce genre de chose. il pouvait tout s’autoriser à rendre fou les producteurs.  

Que l’on aime ou pas, C’était quand même un génie, on ne peut pas nier l’importance qu’à été Federico Fellini dans le cinéma.

Et bien vous me croirez ou pas, sur la photo, les fleurs ont été repeintes à la main.Tout ça pour ça…

 

 

 

3 – ANECDOTE – 1977

Comment par hasard, je me suis retrouvée nue dans les bras de GERARD DEPARDIEU

Avant de tourner dans « La chambre de l’évêque » de Dino Risi, j’ai dû faire des essais costumes, aux studios « DE PAOLIS » de Rome.

J’avais fait la connaissance quelques jours auparavant de Patrick Dewaere qui venait régler ses papiers pour pouvoir travailler en Italie, et de plus faire une petite visite à son ami Gérard Depardieu qui tournait dans les studios, « René la Canne » avec Sylvia Kristel.  A cette occasion, Patrick m’a présenté Gérard, et nous sommes allés boire un verre piazza « Del Popolo » da Rosatti.

Quelques jours après Patrick reparti pour Paris, j’ai dû faire des essais costumes dans un studio juste à côté du tournage de Gérard.

Comme dans mon rôle j’avais une scène nue sur un bateau, le réalisateur a voulu voir si je n’avais aucun problème sur la nudité devant la caméra. Donc il m’a demandé de me mettre nue devant l’équipe pour voir si je resterais naturelle sans être intimidée.  Donc je me suis mise nue.

A ce moment précis comme par hasard, Gérard est entré dans le studio pour voir les essais ou pour saluer le réalisateur je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est quand il m’a vu nue, il s’est approché de moi, ma prise dans ses bras, et m’a fait des bisous dans le cou.

 

 

 

4 – ANECDOTE – 1978

Comment la rue ou j’habitais connue uniquement des romains, en quelques mois est devenue tristement célèbre dans toute l’Italie. Début de ma vie à Rome, mon agence artistique m’a prêté un studio « via Gradoli » dans la zone de « Tomba di Nerone » une périphérie de Rome. Cette rue était tranquille surtout connue des hommes qui avaient une garçonnière afin d’y emmener leur maîtresse. Quelques mois plus tard cette rue allait être connue de toute l’Italie. J’y vivais avec ma cousine et mes deux amies avec qui j’étais venue à Rome.

Un jour la police a débarqué dans le studio, il cherchait une manifestante qui paraît-il avait tué une personne à Naples. Mais ça n’est pas comparable avec ce que j’ai appris plus tard en regardant la télévision chez des amis.

Nous avons vécu à une période qu’on appelait « les années de plomb » qui font référence aux brigades rouges, années de terrorisme. Voitures fouillées, restaurants fermés le soir, le frère de mon amie Ludovica s’était même fait intercepter pas la police parce qu’il portait une écharpe rouge, pour vous dire l’ambiance…

Peu de temps après avoir quitté ce studio que l’agence voulait récupérer, j’ai été hébergée par des amis. Et quelle fut notre surprise en découvrant aux journaux télévisés l’immeuble investi par la police.  Les brigades rouges qui avaient enlevé Aldo Moro et qui l’ont fait assassiner avaient leur repaire au rez-de chaussée de l’immeuble. Qui sait s’ils étaient déjà là, à quelques semaines près j’aurais pu les côtoyer dans l’immeuble, heureusement le studio était sous les toits et il y avait un ascenseur ça limite les rencontres.

Quand je dis aux romains que je vivais via Gradoli, tous les romains de ma génération l’associe maintenant aux brigades rouges et à l’enlèvement d’Aldo Moro. 

 

 

5 – ANECDOTE.

Pour la petite anecdote qui n'en est pas vraiment une.
Pas grand chose à dire sur le tournage de cette publicité, mais l'évènement marquant est qu'en plein tournage, nous avons été choqués par un coup de téléphone nous apprenant le suicide de Patrick Dewaere. Dans l'équipe plusieurs personnes le connaissaient.

 

 

 

6 – ANECDOTE – 1977

Cette photo que j’aime particulièrement (je la trouve très cinématographique), pour la petite anecdote, a été faite par Riccardo Schicchi qui n’était autre que le petit ami d’Ilona Staller la « Cicciolina ». Je ne l’ai pas bien connue, simplement, avec elle, nous avons partagé Luce Grégory et moi  quelques repas et soirées en boîtes de nuit, invitées par notre agence d’acteurs.

 

 

  

7 – ANECDOTE – 1976
Comment j'ai terminé sur et pas dans le lit de LOUIS FERAUD.

LOUIS FERAUD Grand Couturier était un habitué de la Brasserie FERNAND, rue Guisarde près de St Germain des Prés où d’ailleurs se retrouvaient, acteurs, peintres, musiciens, mannequins, journalistes, et certains sportifs. Un lieu réservé pour protéger leur tranquillité … Pourtant à l’époque les téléphones portables ne pouvaient pas violer l’intimité des gens puisqu’ils n’existaient pas encore.
Mon amie Luce Gregory, notre amie Joëlle et moi fréquentions ce lieu, régulièrement et avons sympathisé avec LOUIS FERAUD.
La fin de la soirée s’est terminée dans notre appartement pour manger des spaghettis
AU moment de son départ il a appelé un taxi, tout grand couturier qu’il est, il n’avait pas d’argent, nous lui en avons prêté.
Le lendemain il nous téléphone pour nous rendre l’argent et nous inviter à un repas au restaurant ou chez lui.
Donc nous voilà parties pour sa boutique / atelier /appartement en face de l’Elysée.  
Malgré la notoriété acquise, il a su rester humble 

NOUS AVONS PIC-NIQUÉ SUR SON LIT ECLAIRÉ PAR SES SUPERBES LAMPES EN PATE DE VERRE.

 

 

 

8 – ANECDOTE qui concerne mon père Jacques VERLIER

Juillet 1991 – 6 mois après la fin de la guerre du Golfe, des centaines de puits de pétrole sont en feu…Il faudra des mois pour les éteindre tous…Mon père a inventé un engin capable d'éteindre les puits plus rapidement, avec moins de danger.

Le capitaine des pompiers de la ville de Genève qui connaît les dangers et la sécurité, approuva le projet.

Les principaux responsables (koweïtiens) intéressés prépareront un contrat et mon père se rendra au Koweït, afin de construire le prototype de l'engin. Un visa spécial autorisera mon père a se rendre au Koweït. Mais la concurrence est là, les intérêts financiers trop importants et on ne le laissera pas faire. Il rentrera en Suisse et décèdera 1 an après, sans voir vu aboutir son projet.

C'est un paysage apocalyptique et interminablement on voit des puits brûler.

Sur cette vidéo, il n'y a que des bribes de conversations, mais j'ai voulu simplement faire ce témoignage et le prouver. Vous pouvez voir mon père jusqu'à 1min 10, après, une interminable suite de puits de pétrole en feu.

 

 

 

 9 – ANECDOTE – 1950
Comment utiliser un train pour laver son linge.

 En 1950 à l’âge de 17 ans mon papa est parti à Paris pour suivre les cours de CHARLES DULLIN.
A cette époque dans les chambres de bonnes sous les toits, 1 WC et un lavabo à l’étage pour tout confort. 
Pas de machine à laver le linge, pas de lavomatique, ni pressing.
Mon père faisait des kilomètres à pied pour porter son sac de linge sale à la Gare de Lyon, le donnait aux cheminots qui faisait près de 7 h de train pour faire 450 kilomètres trajet Paris-Neuchâtel en Suisse. Vous allez me dire, que j’invente cette histoire, et bien non.
Ma grand-maman, vivait à l’époque près de la gare. Elle était une excellente cuisinière, et pour arrondir ses fins de mois difficiles, pour le repas de midi elle accueillait 2 ou 3 cheminots de la gare.
Donc ils avaient mis au point cet arrangement. Le cheminot lui apportait le linge sale en provenance de Paris, elle le lavait à la main bien entendu et puis une fois sec et repassé, 2 jours après le sac retournait à Paris.
 Le sac parcourait 900 kilomètres.
Un jour ma grand-maman a oublié de lui donner une chaussette, Conclusion elle l’a envoyé par la poste dans une enveloppe.

 

 

 

 10 – ANECDOTE
Ma Mère, rien que d’en parler c’est une anecdote.
En tout et pour tout, vacances comprises, je dois l’avoir vue moins d’un an en 67ans. Avec elle je n’ai qu’une dizaine de photos. Mais je ne lui en veux même pas car l’amour je l’ai eu de ma grand-mère. Et la grand-maman que j’ai eu valait tout l’or du monde
La dame du kiosque de mon quartier m’appelait pour me dire il y a ta maman en couverture de « Cinémonde » et j’ai suivi sa carrière de cette façon.
J’ai juste eu le privilège d’assister à la projection spéciale réservée à ma famille d’un de ces films qui pour l’époque était interdit aux moins de 18 ans, et moi j’en avais 8 ou 10.
J’aurai certainement quelques anecdotes à raconter puisque j’ai côtoyé certaines célébrités quand je me trouvais chez elle, on verra ça plus tard.

 

 

 

  11 – ANECDOTE – 1967
Tournée théâtrale de « La perruche et le poulet ».

Chaque pièce de théâtre où mon père interprétait un rôle, passait automatiquement par Neuchâtel. Après le spectacle la soirée se terminait toujours par une fondue dans notre 2 pièces de ( la Dîme 49 à La Coudre) Pour les neuchâtelois vous verrez sur une photo Arthur Rohrer qui était le boucher près des Armourins, (ami de mon papa) Puis vous reconnaîtrez Raymond Souplex, Jane Sourza, Catherine Gay, Colette Gérard. Noêlle Musard, Gérard Valbert (écrivain vaudois, né à Neuchâtel ami de mon papa), l' épouse de mon père, Anne-Marie, mes deux oncles, ma grand maman, et moi je prends les photos comme je peux avec un vieil appareil.

 

 

 

12 – ANECDOTE – 1968

Philippe Ogouz, le Rouletabille de la télé, la voix de Bobby dans Dallas, était le voisin de palier de mon papa à Montparnasse, et en vacance chez mon papa, j'ai gardé sa fille bébé un ou deux soirs ce qui m'a permis de lire toute sa collection de Mandrake.

 

 

 

 13 – ANECDOTE – 1976
Nous avions toutes les audaces.

 VITTORIO CECCHI GORI travaillait avec son père Mario, grand producteur de cinéma. Notre agence « La Publy Service » nous fait avoir un rdv avec le fils. Il faut bien qu’on se fasse connaître. Luce Gregory se promenait toujours avec un jeu de backgammon, c’était très à la mode et Vittorio ne savait pas y jouer, alors nous lui avons appris dans son bureau.

Et comme le charme français agissait et que nous n’avions peur de rien, nous avons osé lui proposer un repas chez nous, c’est à dire dans notre studio via Gradoli pas encore rendue tristement célèbre. Lui le producteur au somptueux bureau a accepté de venir manger chez nous, sur une petite table. Je me souviens lui avoir fait des cordons bleus et de la purée. Le dessert aucun souvenir mais sur qu’il y en avait un. Que ce soit un président ou je ne sais qui d’autres nous avions toutes les audaces.

 

 

 

14 – ANECDOTE – 1968

Mes vacances en musiques.

 

Ces deux hommes sur la photo de gauche sont dans l'ombre et pourtant pour les initiés ils sont très connus.

ROLAND VINCENT (Compositeur, Arrangeur de nombreux chanteur dont Michel Delpech) à gauche et à droite. JEAN-MAX RIVIERE (auteur-compositeur de Reggiani, Greco et Brigitte Bardot sa soeur de coeur).

Mon papa avait loué avec ses potes, une villa à St Palais près de Royan. J'y ai passé de superbes vacances et appris par la même occasion sur le lac de Cadeuil à faire du ski nautique (non sans mal) et surtout aidée par 2 des petits jeunes en combinaisons dont l'un à 14 ans était champion junior des USA. Il faisait avec son frère du ski nautique (sans ski), sur la plante des pieds.

 

 

 

15 – ANECDOTE – 1978

(En français chaque mot veut exprimer une chose, à cause de la censure j'utiliserai d'autres mots).
SELLA D'ARGENTO de LUCIO FULCI

Pas grand-chose à raconter sur le film tourné dans les studios de la DEAR film, un western pour enfants, sans sexe (pourtant une scène d'amour ne m'aurait pas gênée avec le beau GIULIANO GEMMA), par contre on peut jouer du revolver, où est la morale.
Une seule petite anecdote, mais je n'allais pas faire un scandale sur le plateau, comme j'ai été habituée à ce genre de confrontation jeune adolescente, cela fera partie d'autres anecdotes quand je n'aurai plus rien d'autres à raconter. En plein tournage alors que l'équipe du film regardait la scène qui se tournait, un machiniste entre 2 décors que je pouvais voir, était en train de se satisfaire manuellement sans aucune gêne.

 

 

16 – ANECDOTE – 1964

Tournée Théâtrale de « LA PARISIENNE » à l’issue de la pièce, fondue pour la troupe à la maison comme à chaque fois que mon papa passait par notre ville. EDWIGE FEUILLERE, HENRI VILBERT…et HENRI GUISOL qui nous fera des tours de magies et de transmission de pensée qu’il apprendra à mon papa durant la tournée. Soirée sympathique, ils vont raconter pas mal de blagues et s’apercevoir un peu tard qu’il y avait une enfant de 9 ans et demi ; mais je vais à mon tour les faire rire en racontant une blague…

– 3 petits larrons font pipi sur le mur d’une église

– Un évêque passe et leur dit

– Ce n’est pas bien ce que vous faites, vous serez puni selon votre métier. Au 1er petit larron il demande quel est votre métier ?

– Je suis menuisier …BON ON VOUS LA RABOTERA…Au 2 ème larron

– Je suis forgeron…BON ON VOUS LA FORGERA…et le 3ème larron se met à rire, l’évêque lui demande…Pourquoi vous riez et d’abord quel est votre métier ?

– Monsieur l’évêque, je suis marchand de sucettes.

L.O.L. Et oui, j’étais une enfant précoce.

 

 

  17 – ANECDOTE – 1977
QUAND LES LOBBYS SONT PLUS IMPORTANTS QUE LA SANTE

En 1976 mon papa a entendu à la radio que des médecins américains avaient contaminés des patients (hépatite B) en utilisant des seringues déjà usagées.  Dès lors en 1977 il a mis au point une seringue non réutilisable. On ne parlait pas encore du SIDA.

Accepté par l’OMS en octobre 1980,
mon père a contacter une amie, Line Renaud, qui a transmis le dossier au ministre de la santé.
Jamais elle n'a été commercialisée toujours une question d'intérêt question de LOBBY… comme ils disent.
Si à l’époque la seringue avait été commercialisée, on n’aurait plus parler de transmission du VIH par seringue.
A MEDITER.

 

18 – ANECDOTE – 1986

FLAN DE VICHY : PREPARATION POUR ENTREMETS

Pour la petite anecdote…

C’est difficile de tourner une publicité, surtout si on fait un seul plan-séquence d’un temps déterminé à l’avance. Il faut faire des gestes et des regards qui sont eux aussi demandés pas le réalisateur ou le client. Il y a toujours un petit problème technique un moment ou à un autre, et si on dépasse de 1 seconde ou si on est sous le temps prévu, et bien on refait. Donc on tourne autant de fois qu’il le faut jusqu’à ce qu’on arrive à satisfaire le client et le temps voulu. On peut refaire le plan des dizaines de fois tout dépend de la difficulté.

Pour cette pub, le flan, n’était pas le vrai flan, il était sans saveur, assez léger pour flotter, c’était une sorte de gélatine horriblement mauvaise chaque fois que j’en prenais une cuillère, un assistant avec une assiette se tenait à côté de moi pour que je puisse recracher.

Après, maquilleur pour te remettre du gloss ou te repoudrer, et on recommence.

C’est ça un tournage de PUB.

 

 

 

19 – ANECDOTE – 1985 – à peu près

COMMENT JE ME SUIS RETROUVEE CONVOQUEE AVEC MON MARI AU ……36 QUAI DES ORFEVRES
Un matin tél de la police, Gil est convoqué au 36 quai des orfèvres sans aucune explication, il dit qu’il n’ira pas, il a pensé d’abord à un gag…réponse du policier « si vous ne venez pas nous viendrons vous chercher »
Je prends le combiné et les préviens que j’accompagnerai mon mari, ne comprenant pas ce qu’il se passait et voyant Gil angoissé. Ne sachant pas quand nous rentrerions à la maison, notre chien nous a accompagné car, aucune intention de le laisser seul.
En montant au dernier étage devancé par deux policiers en civil, l’arme accroché à la ceinture, (comme je n’en rate pas une) il m’a pris un fou rire nerveux, quand ils m’ont regardé l’air interrogatif, j’ai expliqué que notre chien s’appelait TRUAND ils ont souri cela a détendu l’atmosphère.
EXPLICATION DE LA CONVOCATION
Tous les comédiens de Paris étaient répertoriés dans le fichier électronique de Claude Wolff.
Un jour par son intermédiaire, Gil mon mari a été appelé à rencontrer une personne qui voulait l’engager pour un court métrage sur les dealers de banlieue. Il avait vu GIL jouer un flic en civil, et cela lui convenait. Quand Gil s’est aperçu que le mec n’était pas très fiable (il voulait se servir d’un comédien pour son enquête personnel sur des trafiquants,) Gil a refusé…
mais voilà trop tard, le nom de Gil était dans le carnet d’adresse de ce Mr Chevalier qui se trouvait en garde à vue… Pourquoi, je n'en sais rien mais cela prouve que Gil a bien fait de refuser de travailler pour ce pseudo réalisateur.

 

 

 

20 – ANECDOTE – Entre 1955 et 1960.

A NE PAS LIRE AVANT UN REPAS

Les bananiers sont des navires rapides (18 à 21 nœuds) généralement peints en blanc. Ils comportent parfois des installations pour quelques passagers logés en cabines.

Mon papa se rendait en Guadeloupe sur un Bananier avec quelques autres comédiens, je ne me souviens plus exactement pour quel spectacle mais quand j’aurai lu les 2300 lettres je rectifierai au cas où, pour l’instant ce sont les anecdotes entendues toute mon enfance que je vous raconte.

Mon papa m’avait dit que durant le voyage certains de ses copains étaient malades à crever et ne quittaient pas leur cabine. Pour lui pas de problème.

Les biens portants, se rendaient à la salle à manger en compagnie du capitaine.

Un jour mon papa en entrant dans la salle à manger a déclenché l’hilarité du capitaine et des autres convives, avait-il crée une nouvelle mode ?

Non ; Son visage qui ne comportait aucune tache de rousseur était complètement moucheté comme son pantalon et sa chemise… d’excréments, et petits bouts de papier toilette déchiquetés, collés sur lui.

CACA BOUM dans les WC

Au moment de tirer la chasse d’eau, cela a fit l'effet d'un GEYSER et tout est sorti. Au lieu d’évacuer dans la mer, les WC se sont rebellés et tout le petit cabinet s’est retrouvé plein de M………….

Et oui il parait que cela arrive, en l’occurrence c’est arrivé ce jour-là à mon père. Mais sans cela, il n’y aurait pas d’anecdote.

 

 

 

 

21 – ANECDOTE – 1976

QUAND PATRICK DEWAERE A DU PRENDRE LA POUDRE D’ESCAMPETTE…

Sur le tournage de « la chambre de l’évêque » qui se passait à Stresa en Italie, Gérard Zingg, réalisateur et scénariste, était venu voir Patrick un week-end. Un soir, nous sommes sortis Dewaere, Zingg, Katia Tchenko, (mon amie dans le film) et moi, en boîte de nuit. Patrick était toujours à fleur de peau et ce soir-là il n’a pas supporter l’insistance du regard d’un homme posé sur moi. Donc échange de regards entre les deux hommes, on sentait que cela allait dégénérer. Patrick n’était pas le genre à se soumettre.

Comme le lendemain nous devions tourner, toutes blessures auraient retardé le film. L’homme de la région avait des potes avec lui et une bagarre se pointait à l’horizon.

G.ZINGG a dit à PATRICK de ne pas déconner et nous avons dû fuir. Nous avons couru (moi qui ai horreur de ça) le long du lac pour nous cacher derrière les buissons, étant trop éloignés de l’hôtel. Nous avons vu passer une dizaine d’individus devant nous sans nous repérer.

Heureusement le lendemain le tournage s’est poursuivi.

 

 

 

22 – ANECDOTE – 1971 – J’avais 17 ans.

LES TROIS FRANGINS QUI N’AIMAIENT PAS PERDRE

Nous faisions un rallye entre amis, lieux à chercher, énigmes à trouver. Puis avions prévu de terminer par un méchoui dans une grotte dans la forêt. Tous les neuchâtelois connaissent la grotte de l’ermitage.

A l’issue de la course, les 3 frangins STAEMPFLI avaient gagné le rallye, normal, ils étaient débrouillards pour tout.

Et bien entendu ils s’occupaient du méchoui. Mais les gens en attendant la cuisson ont voulu faire un concours de déguisement. Il fallait le faire avec ce que les gens trouvaient dans leur voiture.

Mon père n’avait pas grand-chose dans la voiture que le matériel pris pour le méchoui. Je le vois subitement ramasser un gros bâton, et en un quart de seconde, mon père se fout à poil et s’attache autour du sexe un collant trouvé dans la voiture (tout le monde sait qu’un collant peut servir comme lien pour attacher), c’est bien connu HA ! HA ! HA !

Il me dit, ma fille fous toi à poil « ah bon, mon papa a tellement d’imagination que je l’ai fait sans réfléchir », puis il entoure mon corps du torchon plein de sang qui servait d’emballage au mouton. Il m’ébouriffe les cheveux, pas difficile j’avais une tête de lionne. Il me prend par les cheveux et m’emmène devant le jury tel un homme de Cro-Magnon.

Qui a gagné le concours d’après vous ?

MON PAPA ET MOI

 

 

 

23 – ANECDOTE – 1976
QUAND YVES BOISSET GRAND REALISATEUR A SONNE A NOTRE PORTE…
Yves Boisset habitait au 248 Bd Raspail côté rue.
Nous les 3 amies habitions aussi au 248 Bd Raspail, mais côté cour.
J’avais rencontré Yves Boisset à son bureau quelques temps auparavant. Donc ma surprise a été d’autant plus grande quand nous l’avons vu dans l’entrée de l’immeuble. Mon amie Luce avait déjà joué au théâtre, Joelle avait pris des cours, et moi je faisais des castings…nous étions jeunes et pleine d’espoir. En cas de rencontre dans le hall de l’immeuble on voulait toujours apparaitre sous notre meilleur jour.
Luce avait fait la connaissance d’un producteur Yves Perrot (elle rectifiera s’il le faut.) et un jour le producteur est passé à l’appartement. Quand il a réalisé que nous habitions dans le même immeuble que Boisset il a laissé un mot sur sa voiture garée à l’extérieur pour qu’il puisse éventuellement passer le voir chez nous. Puis le producteur est reparti. Entre temps nous sommes retournées à nos occupations. 1 h après on sonne à la porte, mon amie Joelle, qui ETAIT EN PEIGNOIR AVEC UN MASQUE A L’ARGILE SUR LE VISAGE, est allée répondre et nous avons entendu Joelle partir dans un grand éclat de rire, Yves Boisset était devant elle.

 

 

 

24 – ANECDOTE – 1983

POURQUOI MON PAPA a été entendu par la police, suite à l’arrestation DU KIDNAPPEUR DE LA FILLE DE FREDERICK DARD, l’auteur des SAN-ANTONIO

“Dans la nuit et le brouillard, des phares clignotent. La voiture est vide, elle a un crochet fixé sur l'aile avant. L'écrivain y accroche son sac qui s'éloigne lentement en direction de la rive opposée. (Dans le sac, la rançon) Lorsqu'il a disparu, les phares s'éteignent“

Un câble accroché à la voiture traversait le Rhône jusqu’à l’autre rive.

Mon papa qui après le salon nautique de Paris faisait celui de Genève pour une autre invention parrainée par Eric TABARLY, (dont je vous parlerai plus tard), lui avait donné le câble nécessaire.

EDOUARD BOIS DE CHESNE le kidnappeur était un ami d’enfance de mon père, il venait de Neuchâtel. Après de nombreuses années passées sans se voir et visitant le salon nautique, a revu mon père, l’a invité à déjeûner, lui a demandé du câble, mon père en avait une grande quantité, il lui en a donné, pourquoi aurait-il refusé…

 

 

 

25 – ANECDOTE – 1983
LE JOUR OU J’AI VU S’ECARQUILLER LES YEUX DE MON ANCIEN PROFESSEUR DE DESSIN
De 1970 à 1973 Gérald Comtesse a été mon professeur de dessin au lycée artistique de Neuchâtel (l’académie de Meuron)
A chaque cours, il nous parlait de cinéma et surtout de FEDERICO FELLINI. J’avais cette belle relation d’amitié avec Fellini, alors quel plaisir j’ai eu quand je suis venue en Suisse quelques années plus tard, de me rendre à l’académie de Meuron voire Gérald Comtesse qui en était devenu le directeur. Très étonné de ma venue, il m’a accueilli dans son bureau nous avons parlé et surtout je lui ai parlé de Fellini et là j’ai vu ses yeux s’émerveiller de tout ce que je lui racontais.
Et je vous raconte ça, car en pensant à Fellini, aimé par tant de gens, un artiste de génie, apprécié à une époque par toute la profession, quand on aime et qu’on admire une personne et que cette personne elle de son côté vous apprécie alors là c’est la TOTALE.

 

 

 

26 – ANECDOTE – 1980

« CHARLIE BRAVO » de Claude Bernard Aubert.

2 mois au SHRI LANKA (CEYLAN) début décembre à fin janvier, période de mousson. Hébergé dans un hôtel exclusivement pour l’équipe du film.

Une équipe technique composée majoritairement d’hommes à l’exception de la scripte. Du côté des acteurs…MOI JANE…..EUX TARZAN…

Un film se tourne de façon décousue. Le plan de travail se fabrique par rapport aux lieux, décors intérieurs, et extérieurs, et planning des comédiens. Pour ce tournage, tout le monde est parti à CEYLAN en même temps, nous avons tourné scrupuleusement dans l’ordre de la 1ère à la dernière page du scénario. A chaque victime dans le commando, après avoir reçu les résultats du laboratoire (développement de la pellicule) depuis Paris que tout était ok, le soldat mort retournait en France. Ce tournage a été intense en émotions.

A notre retour, nous avons fait des soirées entre nous, les uns chez les autres, durant quelques mois.

CELA RESTERA MA MEILLEURE AVENTURE CINEMATOGRAPHIQUE.

 

 

 

27 – ANECDOTE – 1980
MERCI DE NE PAS FAIRE DE COMMENTAIRES DESOBLIGEANTS
« CHARLIE BRAVO » de Claude Bernard Aubert…
LA SCENE LA PLUS FORTE DU FILM.
Quand j'ai lu le scénario j'ai pleuré tellement elle était bien écrite, en l'a tournant les larmes aussi coulaient, et chaque fois que j'ai vu le film pareil.
Cette scène pourrait paraître choquante pour certaines personnes, mais cette guerre d'Indochine a été le théâtre de tellement d'atrocités qu'elle doit plutôt être magnifiée.

 

 

 

28 – ANECDOTE – 1974

SOPHIE DESMARETS Peau de vache.

Mon papa avait repris pour la tournée le rôle de Daniel Ceccaldi dans PEAU DE VACHE. Mon père disait, une vraie peau de vache Sophie, alors quand elle l’embêtait tels des gamins, il se faisait un malin plaisir en changeant quelques mots dans les répliques ce qui avait pour effet de la décontenancer. Oui elle jouait mot à mot alors que d’autres comédiens arrivent à s’en sortir elle non, après le partenaire sauve la mise…Mais je vous assure le public ni voit que du feu. A cette époque elle était l’épouse de Jean de Baroncelli. Par ce mariage, elle était marquise de Baroncelli-Javon. Bien que marquise, elle n’avait pas sa langue dans sa poche, d’ailleurs elle a participé aux émissions « des grosses têtes » de Philippe Bouvard.

Lors de la tournée plutôt que d’aller à l’hôtel elle est venue dormir chez mon oncle. Lors du repas, elle renverse un verre de vin, je ne vous dis pas les mots d’oiseaux qui sont sorti de sa bouche. Tout en s’excusant bien entendu. Elle dormait dans notre grenier aménagé et pour monter, il y avait une échelle fixe. Le lendemain matin mon oncle qui sortait de sa chambre face à l’échelle, se trouve nez à nez avec Sophie Desmarets, il éclate de rire, (oui le rire était fréquent dans la famille) elle descendait l’échelle couverte de son vison, un « vanity case » dans une main et dans l’autre un Pot de Chambre ancien qu’elle avait trouvé sous le lit. Elle n’avait pas eu envie de descendre l’échelle pour se rendre aux toilettes.

ALORS LA MARQUISE AVAIT FAIT PIPI DANS LE POT.

 

 

29 – ANECDOTE – 1978
QUAND JE ME SUIS RETROUVEE A LA RUE …
Heureusement une seule journée…A ROME il est impossible de trouver un appartement, à cause des locataires mauvais payeurs les gens préfèrent garder les appartements vides ou alors ils sont très très cher.
Heureusement je me suis toujours débrouillée nous trouvions des âmes charitables mais cela ne dure que peu de temps. Et puis il y a eu LUDOVICA MARINEO (scénariste, metteur en scène, réalisatrice) et son compagnon RENZO DE FAZIO. Elle est devenue ma sœur italienne et lui mon père de substitution je l’appelais « Papa gambelunghe » ils m’ont prêté une cave (bunker) aménagée, moquette, lit, de quoi se laver et le minimum pour cuisiner (une garçonnière vous avez compris) et il y avait aussi une batterie mais je n’en joue pas, c’était pour le fiston, comme c’était insonorisé.
D’ailleurs à ce propos bunker, veut dire pas de TV, ni RADIO, je n’avais que des cassettes audios qui fonctionnaient.
Sur la place près de chez moi « Piazza Verbano », un cinéma. Donc un soir j’y vais, et là le patron m’interpelle car il me reconnait, le film fait avec Tognazzi et Dewaere était passé quelques semaines auparavant. Il me prend en sympathie, et donne l’ordre à la caissière de ne plus jamais me faire payer le cinéma, que je peux y venir tous les soirs et comme en semaine le film changeait chaque jour, sauf le week-end et bien le cinéma a remplacé la télévision.
Je suis restée dans ce studio bunker durant 1 an, jusqu’à ce que je trouve un petit 12 m2.
Et je dois aussi rendre hommage à leurs amis Ernesto MARTINA et ANNAMARIA son épouse car eux aussi m’ont aidé.

 

 

 

 

 

30 – ANECDOTE 

extrait du film « L'Oeil Bleu » 1972 extrait du film « It's my life » de Jacques Sandoz

DUR DUR, COUP DE CHALEUR A L’ACADEMIE

Voulant rendre hommage à de deux artistes peintres qui ont été mes professeurs une anecdote m’est revenue en mémoire.

Le modèle habituel de 60 ans, qui pouvait rester des heures sans bouger, indisponible a été remplacé au pieds levé par un jeune étudiant de 18 ans qui était à l’école de commerce avec moi. Derrière les chevalets, une majorité d’étudiantes. Une séance dure 2 h entrecoupée d’une pause au milieu. Après une demi-heure, le professeur a dû interrompre le cours, le motif ?

Soumis aux regards des filles, une subite élévation d’une partie de son anatomie l’a obligé à faire une pause.

C’est au moment où le professeur a interrompu la séance que nous avons aperçu l’obscur objet du désir (pardon, je voulais dire du délit)

HOMMAGE à mes deux professeurs de peinture.

 

 

 ANECDOTE – 31 – 1983
A QUOI SERT DE VOULOIR SE COUPER LES CHEVEUX EN QUATRE …A PLUS FORT UN CABLE. (Anecdote 24 je vous parlais du câble donné au kidnappeur de la fille de Frédérick Dard). Après avoir amélioré un lance grappin pour l’armée mon père JACQUES VERLIER participe à l’invention d’un COUPE CABLE qui sera parrainé par ERIC TABARLY. Donc voici 5 vidéos qui prouvent mes dires. Malgré le parrainage d’Eric Tabarly un des plus grands, les autres navigateurs veulent aussi en posséder, les armateurs nous font des commandes énormes aussi bien durant le salon nautique de Paris que celui de Genève, je le sais, je prenais les commandes. Le brevet apparemment est détenu par l’armée mais ça je ne peux pas l’affirmer, il ne faut pas oublier qu’un brevet il faut le protéger dans chaque pays et chaque année ce qui coûte une fortune. Comme les autres inventions, celle-là ne verra pas le jour.

 

32 – ANECDOTE – 1986

Une brève …

« LE CHEVALIER DE MAISON ROUGE » comme j'ai pu pleurer j'étais amoureuse de lui comme une gamine peut l'être devant la télévision. Il vient de s'en aller pour toujours et là il me vient une toute petite anecdote.

Alors que j'étais allée voir mon mari au studio de doublage, j'ai vu mon chien « TRUAND » se promener et au bout de la laisse, MICHEL LE ROYER qui le tenait, alors que mon mari était en studio.

Voici une photo que mon mari Gil a fait de lui et le petit mot de remerciement.

 

 

 

33 – ANECDOTE FELLINIENNE – 1979
UNE LETTRE …PAS ANONYME.

Ma grande amie LUDOVICA MARINEO talentueuse scénariste, avait écrit à plusieurs réalisateurs pour montrer son travail. Peu de temps après Federico lui a téléphoné, l’a rencontrée plusieurs fois et une amitié est née.
Ludovica avait parlé de moi à Federico car elle connaissait tout ce qui me reliait à lui. Le jour où je suis retournée en France, Federico lui a demandé mon téléphone car il devait venir à Paris. FEDERICO m’a d’abord écrit puis suite à cette lettre est venu à Paris
Nous sommes allés au restaurant, avec une amie à qui il voulait me présenter. Miriam BRU ex-actrice, épouse d’Horst BUCHHOLZ qui était devenue agent artistique.

 

 

 

34 – ANECDOTE – 1979
QUAND EN L’ESPACE D’UNE SECONDE TOUT S’ECROULE.

GIANRICO TEDESCHI grand acteur de théâtre italien tournait tous les spots publicitaires pour « CARAMELLE SPERLARI »
RUGGERO DEODATO a réalisé un spot et moi j’étais dans ce spot. Je faisais la cliente qui venait acheter des caramels.
Nous étions à une quarantaine de kilomètres de Milan, Piazza Ducale, à Vigevano, Pavie, très belle place avec des arcades, et tournions dans une superbe pâtisserie plafond ancien, avec des peintures types fresques, un superbe comptoir, Gianrico Tedeschi derrière le comptoir et moi devant. La caméra installée près de moi pour filmer Mr Tedeschi puis la caméra va derrière le comptoir pour le contrechamp. Il y avait des projecteurs installés près des plafonds, bref la pâtisserie transformée en studio. Nous avons répété la scène quelques fois, puis prêts à tourner, PATATRAC le plafond s’écroule le comptoir se brise, des morceaux du plafond étalés sur tout le sol.
Heureusement, ni Mr Tedeschi, ni moi, n’avons été blessé, et la caméra est restée intacte.
Le plafond n’avait pas résisté à la chaleur des projecteurs.
Le producteur a trouvé rapidement une pâtisserie moderne en banlieue proche de Milan, le lendemain, nous avons pu tourner le spot publicitaire.
(Malheureusement je ne trouve aucune des publicités que j’ai faite en Italie, il y a surtout les pubs faites après les années 80, moi je les ai tournées de 1976 à 1979).

 

 

 

35 – ANECDOTE – 1983…à peu près
L’ETONNANT HASARD D’UNE CONVERSATION ANODINE

OLIVIER DESTREZ jeune comédien pote de GIL mon mari est venu déjeuner à la maison.
Durant la conversation, il nous parle d’une tournée théâtrale, où il est passé par ma ville Neuchâtel en Suisse et je lui dis qu’il a surement logé à l’hôtel Beaulac, l’hôtel ou s’arrêtent tous les comédiens lorsqu’ils jouent dans notre ville.
Dans la conversation, il me glisse qu’il a eu une relation avec la fille du patron (bon il y a prescription, cela fait 40 ans) Jolie fille, lui beau garçon. Bref j’éclate de rire, et je lui dis, tu veux parler d’elle et je lui montre un tableau que j’ai peint, et qui se trouve sur le mur en face de lui.
Il est vrai qu’on ne la reconnait pas, c’est très stylisé, mais elle avait posé un soir durant l’atelier de peinture alors que la modèle femme habituelle n’était pas présente.
C’est juste une coïncidence que je trouve rigolote.

 

 

 

36 – ANECDOTE – 1979 …à peu près.

PARIS – NEUCHATEL – PARIS en STOP …..et puis au retour la RENCONTRE INATTENDUE

Luce Grégory et moi, parties pour le week-end, une petite soif lors d’un arrêt entre 2 voitures, l’aller nous a réservé une bonne surprise le gain d’une bouteille de Champagne pour l’achat d’une bouteille d’eau. Ce qui était assez injuste d’ailleurs pour la cliente suivante qui avait un charriot plein, mais… nous étions la 100ème cliente alors…

C’est le retour qui a été le plus inattendu, nous étions déjà sur la France du côté d'Arc-et-Senans et une voiture immatriculée NE ( Neuchâtel ) s’arrête. Le conducteur allait jusqu’à Paris GENIAL …on apprend qu’il habitait pas loin de ma famille, pourquoi ne l’avions-nous pas connu avant.

Nous plaisantions avec lui et de fil en aiguille, il nous demande ce que nous faisions dans la vie, et… il nous dit, j’ai été à l’école à Casablanca avec une comédienne, peut-être que vous la connaissez, « Marion Game » évidemment gros éclat de rire (vous y êtes habitué avec moi) je lui réponds du tac au tac, Ha ma belle-mère ……(en réalité, pas ma belle-mère, simplement la mère de mes frères) mais c’était amusant………. Sommes devenus amis, et l’avons revu plusieurs fois dans ma famille durant plusieurs années. Michel ZIMMER pilote d’hélicoptère sur Heliswiss.

DECIDEMENT LE MONDE EST PETIT !

 

 

 

37 – ANECDOTE – 1981
HO!… SURPRISE SOUS LES ETOILES.

Lors du tournage de « EN SILENCE » à ROME, j’ai été rejointe par mon compagnon GIL.
Nous étions toujours dans des décors superbes. Il assistait aux prises de vues et a sympathisé avec l’assistant du réalisateur GIANNI COZZO. Un soir ce dernier et sa compagne FRANCESCA nous ont invités en dehors de Rome dans une soirée chez un particulier.
Grande propriété, beaucoup de monde, je ne me souviens plus si j’ai vu notre hôte mais son portrait était accroché au milieu du salon et il représentait un CHEIK ARABE.
GIL pris d’une envie pressante et voyant que les toilettes étaient assaillies a décidé d’aller dans le jardin.
Quelle ne fut pas sa surprise en se soulageant tranquillement de percevoir un bruit étrange et de se retrouver face à un homme qui le menaçait de sa mitraillette. En l’occurrence celle d’un des nombreux gardes chargés de la sécurité du propriétaire.

COMME QUOI…LA NATURE PEUT S’AVERÉE HOSTILE !…

 

 

38 – ANECDOTE – 1978

DEUX… Pour le prix d’…UNE SEULE…

STUPEFACTION…

Rue de la Convention, Paris XVème chez un coiffeur pour hommes, en attendant mon petit frère, Romain 4 ans qui se faisait couper les cheveux, je lisais Paris Match.

Un article parlait des hôpitaux de Paris et surtout d’un, en état de délabrement certain, il y avait une photo N/B des casiers métalliques (vestiaires des infirmiers) Tous les casiers étaient tapissés de femmes nues, sauf un où figurait mon portrait (VOIR PHOTO).

J’avais fait un reportage quelques mois auparavant pour LUI…et voilà que MON PORTRAIT (pas mon corps) s’est retrouvé sur la porte du vestiaire d’un infirmier…j’aurais bien voulu le rencontrer.

et …………………………………..MORTE DE RIRE !

Ce même reportage dans «LUI» a fait parler……….Le meilleur ami de mon oncle Michel PROBST qui enseignait dans un lycée professionnel (élèves de plus de 16 ans), en entrant dans sa classe a découvert le reportage photo collé sur le mur. Les élèves avaient voulu faire une blague, manque de pot, le prof a éclaté de rire, vu que bien que surpris de voir les photos, il me connaissait depuis l’adolescence.

Cocasse, car les élèves eux ne me connaissaient pas, c’était un pur hasard.

 

 

39 – ANECDOTE – 1978
LA DEBANDADE

Dans l’anecdote n°29 je vivais dans une cave type bunker, aménagée en studio, à ROME.
Mon amie Jo venait de partir sur le tournage d’une comédie dans laquelle elle avait obtenu un petit rôle.
30 min après son départ on tape à la porte. Le producteur du film me dit qu’il venait la chercher.
Nous parlons sur le pas de la porte, je l’avais déjà rencontré à mon agence donc je ne me suis pas méfiée.
Insidieusement tout en parlant il pénètre dans le studio et regarde l’énorme puzzle que j’étais en train de faire, (oui j’adore ça, les plus grands, les plus difficiles et surtout sans modèle).
Le puzzle était par terre devant un canapé. D’un coup sans préavis ha ha ha, je me retrouve couchée sur le divan, le producteur sur moi. Comme j’ai horreur qu’on ne me demande pas mon avis, je l’ai poussé assez violemment il est tombé sur mon puzzle il a cassé mon jouet.
Au lieu de l’engueuler car dans le fond, il avait l’air très con, je lui ai dit…Merde vous avez foutu en l’air des heures de travail. Je ne lui ai même pas reproché d’avoir voulu abuser de moi, il ne m’intéressait absolument pas, il avait l’air très vexé.

1981

PARIS invitée par un ami à un cocktail sur les Champs-Elysées dans les bureaux d’un très grand producteur, en parlant avec ce producteur et nous éloignant du brouhaha pour mieux pouvoir s’entendre, comment imaginer qu’en passant devant une porte entrouverte, il me pousserait rapidement dans une chambre me faisant tomber sur un lit. Mais, un coup de genou où il fallait, je me suis relevée comme si de rien n’était et suis retournée au cocktail où le lieu était bien plus sur… Je n’ai pas été traumatisée pour autant, m’étant défendue. J’ai appris bien plus tard que ce Monsieur avait eu des ennuis avec la justice pour les mêmes raisons.

LA DERISION PARFOIS AIDE A RELATIVISER !

 

 

 

40 – ANECDOTE FELLINIENNE – 1979

SUITE ET PAS FIN…

FELLINI tournait des films très couteux, mais sa générosité faisait que la plupart du temps il prolongeait les jours de tournage de personnes qu’il aimait bien, parce qu’ils avaient besoin d’argent. Ce qui affolait les producteurs. D’ailleurs il m’avait fait revenir de Paris pour 1 semaine sur le tournage, alors que je n’étais pas prévue dans les scènes, juste pour que je sois là, et en définitif on ne me voit pas.

Gérald Morin son assistant durant 7 ans (suisse comme moi et étrangement de ma ville Neuchâtel) racontait durant la conférence qu’il a donné à la cinémathèque que quand une personne importante par exemple Jack Lang lui écrivait, il demandait à son assistant de lui répondre. Quand ce même J Lang répondait, à la lettre, Fellini disait à son assistant, c’est toi qui lui a répondu la 1ère fois, alors tu continues.

Par contre un enfant lui envoyait un beau dessin de sa classe, FELLINI prenait le temps d’écrire à l’enfant.

Alors je lui ai montré la fameuse lettre (car pour moi elle est fameuse) que FEDERICO m’a envoyée sachant bien que ce qui est écrit vient de lui et qu’il écrit à la machine sinon on ne comprend pas son écriture, G. Morin m’a confirmé que c’était bien la machine à écrire de FEDERICO car l’écriture n’était pas la même que celle de ses assistants. Ce dont je ne doutais aucunement. Mais ça fait toujours plaisir à entendre.

FELLINI avait en horreur les mondanités alors que son épouse c’était le contraire.

Un jour hors tournage il m’appelle me donne RDV et nous sommes allés manger dans un petit restaurant près de chez lui je crois « via del Babuino ». Je ne me souviens pas si le restaurant était libanais, mais le dessert l’était et j’ai demandé la recette, d’ailleurs toute simple et FEDERICO a dit au patron de me la donner. Chaque fois que je mange ce dessert je pense à LUI. Mais l’énorme plaisir est que nous n’étions pas seul au restaurant. Nous étions une table de 4 personnes, il y avait Fiammetta sa jeune secrétaire assistante, et devinez qui, son épouse GIULIETTA MASINA (LA STRADA … HUIT ET DEMI)

Après ce repas qui pour moi est resté mémorable, nous sommes sortis marcher jusqu’à la « Piazza del Popolo », il habitait à côté. Les gens nous arrêtaient dans la rue pour le saluer ils étaient très familiers avec lui.  Son épouse marchait devant avec Fiammetta et nous en retrait. Lui me faisait des propositions « grivoises » tout en restant d’une courtoisie extrême. Il l’a fait plusieurs fois, toujours en présence d’autres personnes.

J’ai eu l’occasion d’être seul avec lui (autre anecdote) jamais il n’a eu un geste déplacé.

CELA DEVAIT FAIRE PARTIE DE SON PERSONNAGE.

 

 

 

41 – ANECDOTES 

PETITES BIZARRERIES … ?

1977 ROME

Je suis dans mon agence artistique « la Publy Service », je parle avec la secrétaire de l’agence qui me dit être suisse de Berne. Cette fille je ne la connais pas je ne l’ai jamais vue avant, (je n’ai pas la mémoire des noms, mais physionomiste je le suis). Le lendemain elle m’apporte une photo de Nadia l’amie de mes 13 ans et qui est sur la photo avec Nadia, moi. Cette fille avait pris cette photo 10 ans auparavant au centre des loisirs de Neuchâtel où nous allions pour rencontrer des jeunes. Nous n’étions pas un groupe sur la photo, seulement mon amie et moi. Ce n’est pas étrange ?
Je ne peux pas vous la montrer, je ne la possède pas dommage.

JEUX DE HASARD… ?

1969 NEUCHATEL SUISSE

Mon oncle possédait un briquet de la marque DUPONT, en argent et gravé à ses initiales JFS. Il l'a perdu ou on lui a volé, peu importe il ne l’a plus et en plus c’était un cadeau de Denise (la Comtesse), sa chérie.

Plusieurs mois après à 170 kilomètres, Gino GEROSA son meilleur ami gagne le briquet au POKER apparemment le perdant n’avait que ce briquet pour honorer sa dette. C’est en prenant le briquet que Gino a reconnu le briquet de mon oncle. Bien entendu il l’a offert à mon oncle.

COINCIDENCE… ?

1997

En plein mois d’août, à une heure où il fait très chaud. Suis sur un chemin aux Sables-d'Olonne, seule, enfin presque, un homme assez âgé a un malaise je me précipite vers lui pour le rattraper avant la chute. Je lui donne de l’eau et lui dis, ce n’est pas malin pour un médecin de ne pas s’hydrater. Lui de me répondre, « comment savez-vous que je suis médecin » ? Il y a 10 ans EN 1987 vous m’aviez piqué les fesses durant le spectacle de Robert Hossein « L'Affaire du courrier de Lyon » au palais des sports de Paris, (Cet homme était médecin de garde durant le spectacle).

 

 

 

42 – ANECDOTE – 1979

CHARLIE BRAVO

IL N’Y A PAS DE CABANNE AU FOND DU JARDIN

CEYLAN, Lieu de tournage : chemin surélevé qui traverse une rizière, aucune planque à l’horizon. Des autochtones pour qui nous sommes l’attraction et qui se retrouvent dans le champ de la caméra. Un peu compliqué de leur dire de s’en aller mais heureusement au bout d’un moment, ils comprennent. L’équipe technique…réduite, complétée par des techniciens du pays, mais que des hommes. La scripte amie du réalisateur trop occupée dans son travail. Et moi la seule femme du film entourée d’hommes, qui au milieu de nulle part ai un besoin urgent, très urgent. Désolée de le dire, mais nous étions tous un peu dérangés, la nourriture du pays, le changement de climat, bon inutile de débattre, un besoin qui ne peut attendre, mais qui peut se compliquer vu la situation. Où vais-je ? Que fais-je ? Qui suis-je ? Je suis dans LA MERDE.

CLAUDE BERNARD-AUBERT le réalisateur a compris et sa solution, il demande à tous les soldats de former un cercle, de se tourner vers l’extérieur et moi au centre du cercle je n’ai plus qu’à me soulager à l’abri des regards, et bien…

JE VOUS ASSURE QUE CE N’EST PAS FACILE

 

 

 

43 – ANECDOTE – 1960
LES FAMEUX SPAGHETTIS DE LA GRAND-MERE.

Mon oncle qu’on surnommait POUSSIN avait 16 ou 17 ans, moi 10 de moins, débarquait souvent avec ses potes à la maison sur le coup de minuit. Nous ne vivions que dans un petit 2 pièces, mais je peux vous dire qu’il en est venu du monde.
Je dormais avec ma grand-maman, Quand ses potes débarquaient, ma grand-mère se levait pour leur faire les spaghettis car c’était un amour et tous les copains l’aimaient.
Une nuit où ils débarquent, mon oncle dit à sa maman, « non reste couchée nous allons les faire nous-même  » et pour une fois elle est restée couchée.
Au petit matin ils étaient tous endormis, canapé, parterre, bref comme ils pouvaient.
Ma grand-maman se lève et va voir les dégâts dans la cuisine. Comme à notre habitude dans la famille, elle éclate de rire, pas de voir la vaisselle sale, mais la marmite qu’ils avaient utilisé.
Au réveil elle demande si leurs spaghettis étaient bons
 » Ils avaient un goût étrange,  » (mais un peu tous éméchés, ils les avaient mangés.)
Il s’avère qu’ils avaient cuisiné les spaghettis dans la marmite destinée à faire bouillir le petit linge, culottes, chaussettes, (donc dépôt de lessive) bref la totale.
A L’EPOQUE, IL N’Y AVAIT PAS DE MACHINE A LAVER.

 

 

 

 

44 – ANECDOTE – 1981
CHANCE OU COINCIDENCE, HISTOIRE D’UN CASTING.

Le casting fait à Paris pour le très beau téléfilm « EN SILENCE ». Le réalisateur cherchait une femme blonde un peu connue, et j’ai eu de la concurrence car en France à par les directeurs de casting, je n’avais pas une très grande notoriété.
Pour la rencontre je me trouve dans la pièce avec Luigi FILIPPO D’AMICO le réalisateur, le producteur délégué, Léo PESCAROLO, et il s’avère que ce producteur, 2 ans auparavant j’avais dîné avec lui et des amis dans un appartement superbe, dernier étage avec terrasse qui donnait sur les toits de ROME. On y voyait des statues, c’était de toute beauté, et ça, cela ne s’oublie pas. Il s’avère que c’était l’ancien appartement de la grande actrice italienne ANNA MAGNANNI.
J’ai donc reconnu le producteur, lui aussi, donc atmosphère détendue, avons parlé italien encore mieux, et le comble, le jeune assistant stagiaire s’appelait AUMONT. Patrick ou Jean-Claude ? mais un des fils de JEAN-PIERE AUMONT et de MARISA PAVAN (autre coïncidence) quand je lui ai dit qu’en 1973 nous avions joués au jeu de mime chez ma mère à IBIZA il s’en est souvenu. Son frère et lui, étaient jeunes adolescents, et avec leurs parents avaient passé la journée avec nous….
Est-ce que ces coïncidences ont fait (atmosphère sympa aidant), que j’ai été choisie pour ça, je n’en sais rien…
MAIS AU FINALE CE TELEFILM EST SUPERBE.

 

 

 

45 – ANECDOTE – 1978  
TOURNAGE INTERROMPU sur le film ZOORASTIA.

Film inachevé, s’en suivra une prise d’otage ou plutôt un chantage de la part de l’hôtelier sur l’équipe du film mais la suite vous sera révélée dans une prochaine anecdote.
Je revenais du tournage en extérieur où nous avions tourné une des dernières scènes du film. Le chauffeur me reconduisait à l’hôtel pour que je puisse me démaquiller et me changer.
Un véhicule arrivant de face a failli faire une embardée en me voyant dans la voiture, heureusement l’accident a été évité.
Je vous assure je ne montrais rien d’interdit aux moins de 18 ans, rien d’indécent, simplement mon visage.
Nous tournions la fin du film, Je me faisais égorger par les crocs d’un chien qui lui aussi a été tué. Ne soyez pas choqué par la photo, C’EST PAS POUR DE VRAI, ce n’est que du cinéma.
Le chien était très gentil je le retenais avec la main qu’on ne voit pas, parce qu’il avait envie de partir.  En plus difficile de faire la morte avec les yeux ouverts, car la mer m’envoyait des gouttelettes d’eau salées dans les yeux.
AMES SENSIBLES ABSTENEZ-VOUS, je ne voudrais pas être censurée, j’ai caché ce que FB ne tolère pas.
La photo est à la fin pour éviter la provocation.

 

 

 

46 – ANECDOTE – 1977

ROME PLACE FORTE DU CINEMA ITALIEN.

1er jour à Rome alors que mes amies et moi devions être hébergées par un photographe de plateau qui travaillait sur « Le désert des tartares », (anecdote à venir) il nous annonce que les scènes tournées à Cinecitta étaient terminées et que l’équipe du tournage partait en extérieur. Donc pas de logement.
Nous avons été hébergées pas un acteur rencontré dans un restaurant. Qui s’avérait être le neveu de Zeffirelli.
Au bout de 3 ou 4 jours j’avais trouvé une agence artistique qui m’avait prêté le studio, « via Gradoli » anecdote (n° 4).
Faisant de l’auto-stop pour descendre en ville, la belle décapotable qui s’est arrêtée était conduite par Roberto FAENZA jeune scénariste réalisateur qui nous a invité à une soirée où toute la jeunesse du cinéma italien était présente.
Danilo Mattei Maria Schneider, Tina Aumont, Sirpa Lane, Eleonora Giorgi, Max Delys ce sont ceux que nous connaissions de par leur notoriété déjà acquise mais il y avait tous les autres.
Tu parlais aux romains ils avaient tous fait un jour ou l’autre de la figuration.
Tu buvais un verre, assise en terrasse « piazza del Popolo da Rosatti », à la table à côté était installé Harvey Keitel.
Devant nous passait Anthony Quinn avec sa famille.
Tu dansais au Jacky’O, à côté d’Helmut Berger.
Un jour avec 2 amis, apparemment qui devaient le connaître j’ai été invitée à déjeuner par Ben GAZZARA.
Bien entendu c’est un concentré mais cela se passait comme ça.
A CETTE EPOQUE TOUT PARAISSAIT FACILE PEUT-ETRE PARCE QUE NOUS ETIONS ÉTRANGÈRES.

 

 

 

47 – ANECDOTE – 1979

CHARLIE BRAVO, LES SURPRISES DE LA PROMO…

CLAUDE BERNARD-AUBERT a organisé un repas pour que les comédiens se rencontrent avant le tournage qui devait se faire à l’étranger.. Mais Il avait aussi une idée derrière la tête, (me fiancer), à un célibataire histoire d’éviter les problèmes car 1 femme entourée d’hommes durant 2 mois…imaginez !!! Puis il a demandé que nous répondions à une invitation « promotion oblige ». Une soirée cocktail était organisée à l’hôtel Hilton pour les cyclistes français où tout le gratin du showbiz était présent : Était-ce pour une remise de prix ou calendrier des futures courses, je ne m’en souviens pas. Chaque coureur était présenté par une personnalité, la notoriété de la vedette était proportionnelle à celle du cycliste. Par ex ; Mireille Mathieu, était là pour Bernard Hinault, mais je ne pourrais plus vous citer toutes les personnalités qui étaient présentes tant elles étaient nombreuses. Par contre je me souviens de Jacqueline Huet appelée sur scène… Avec la même question posée à tous, « Pourquoi êtes-vous là ce soir »? Et elle de répondre (comme tous d’ailleurs ), j’adore le tour de France, j’adore le vélo, j’en fais moi-même régulièrement. Georges CHELON et moi n’étions pas au courant que nous allions être appelés sur scène. Et voilà que le présentateur cite nos noms. Je me suis dit c’est Georges qui parlera, moi personne ne me connaît c’est bon, lui a l’habitude de la scène.

Et puis voici l’animateur se tournant vers moi et après avoir parlé du film que nous allions tourner à CEYLAN me pose la fameuse question, pourquoi avez-vous accepté l’invitation de ce soir? Et moi très spontanée, et le plus naturellement je réponds : « PARCE QUE C’EST LA PREMIERE FOIS QU’ON M’INVITE… ». Un gros éclat de rire a parcouru la salle, et mon regard s’est posé plus particulièrement sur le rire franc et sincère de LINO VENTURA et BARBARA qui se trouvait juste à son côté.

 

 

 

48 – ANECDOTE – 1975

PAS UN TSUNAMI…MAIS UNE MINI-VAGUE

J’ai fait (un cachet comme on dit dans le métier, une journée de travail), juste pour être spectatrice d’une pièce de théâtre filmée pour ANTENNE 2, avec comme interprète principal, Jean-Pierre DARRAS.

La particularité, avoir uniquement quelques spectateurs sur le 1er rang mais vêtus et coiffés comme à l’époque de la création de la pièce. Les années 1920. Pour le costume aucun problème, à la télé ils ont de gros stocks. Pour la coiffure, plus compliqué, quel coiffeur est capable de reproduire la mini-vague de l’époque, et bien ALEXANDRE, Le coiffeur de tout le GOTHA, et des stars, bref le plus réputé à l’époque.

J’ai dû me rendre à son atelier de coiffure avenue Matignon je n’étais pas en costume encore mais en jean, pull baba cool, (je tricotais beaucoup à l’époque). Je suis arrivée dans un univers de luxe, avec toutes les femmes du 16ème friquées, qui venaient pour Alexandre. Elles me regardaient à la limite du mépris jusqu’au moment où il s’est approché de moi m’a fait assoir à son miroir, plus grand et plus beau que les autres, c’était sa place. Et il m’a fait une coiffure des années 20, difficile à réaliser et en même temps il a demandé à ses coiffeurs de venir regarder, en délaissant les autres clientes. Je ne vous décris pas la tête des femmes jalouses, et moi …J’avoue que cela a été jouissif…et…. JE ME LA SUIS PETÉE.

 

 

 

49 – ANECDOTE – 1980
VOUS N’ALLEZ PAS EN CROIRE VOS YEUX.

Ma mère qui avait appris par « France Soir » que je faisais du cinéma, et qui vivait à cette époque à CANNES m’avait proposé de venir 2 semaines chez elle durant le festival.
Sur recommandation de mon père je me suis présenté à l’hôtel « MARTINEZ » pour récupérer des places mises à ma disposition par Gilles Jacob (délégué général du festival). Au moment de sortir de l’hôtel j’ai été abordée dans le hall par Robert CARRADINE qui voulait que je l’accompagne à un dîner présidé par Ira DE FURSTENBERG avec de nombreux invités, tel que Olivier DASSAULT, Anne PARILLAUD, Carole BOUQUET et…WHY NOT …
A la sortie de l’hôtel Robert me présente ses frères KEITH et DAVID ainsi que Kirk DOUGLAS (président du jury) qui était venu les saluer.
Quelques heures avant le dîner, tout en voulant rester naturelle, un peu de Rimmel sur les yeux est indispensable. Œil gauche RAS. Œil droit impossible de l’appliquer.
J’appelle ma mère qui regarde de plus près, puis consultation en pharmacie VERDICT pince à épiler pour enlever une quarantaine de morpions incrustés sur le bord de la paupière. Je ne m’étais rendu compte de rien. Deux heures de labeur pour les enlever et je peux vous dire que c’était délicat.
Sans traces d’ADN, pas d’identification possible, MAIS N’ALLEZ PAS VOUS FAIRE UN SCENARIO ET NE LAISSEZ PAS VOTRE ESPRIT VAGABONDER… ils se nichent partout.

 

 

 

50 – ANECDOTE – 1979
J’AI MÊME ETE GUIDE…

Je ne me souviens plus si j’ai connu Dominique BESNEHARD en 76 à Paris peu importe.
Par contre en 79 à la demande de mon agent artistique, connaissant bien la ville de Rome et plus particulièrement le quartier, j’ai été sollicitée pour accompagner Jean BECKER assisté de Dominique BESNEHARD en divers endroits pour honorer leurs RDV. Avec pause déjeuner dans un snack italien.
Mr BECKER venait chercher sa future actrice pour l’été meurtrier, suite à l’indécision d’Isabelle ADJANI et avant l’acceptation de Valérie KAPRISKI (il paraît que Jeanne MAS était aussi pressentie) La suite vous la connaissez. Plus tard j’aurai fait pas mal de castings pubs avec D.BESNEHARD et, une fois l’occasion de tourner une pub réalisée par J.BECKER pour un produit hollandais « DREFT »  liquide vaisselle.

 

 

 

51 – ANECDOTE – 1975

J’AURAIS TELLEMENT AIME ETRE A L’AFFICHE D’UN DE CES FILMS.

Mais il me revient en mémoire…j’ai travaillé avec (Adrian LYNE) toute une journée coincée avec lui et son chef opérateur dans une salle de bain. Mon rôle était de déguster d’une manière aguichante et alanguie les petits biscuits apéritifs tout en jouant avec la mousse du bain. (Flodor).

Après cette dure journée de travail, nous attendait un super couscous royal. C’était en 1975, lorsqu’il tournait des publicités, avant qu’il devienne un réalisateur reconnu du grand public.

 

 

 

52 – ANECDOTE

LA GRANDE BOUFFE

Gare de Neuchâtel Suisse. Mon papa après un court séjour retournait revigoré sur Paris pour rejoindre sa chambre de bonne. Sur le quai de la gare longues embrassades avec sa maman, il monte dans le train, rejoint son compartiment et fait un dernier signe de la main à la fenêtre alors que le train démarre. Hélas le sac de victuailles qui lui aurait rempli la panse toute la semaine était resté dans la main de sa mère.

 

 

 

53 – ANECDOTE – 1981

INCROYABLE … VIEILLIR DE 10 ANS EN UNE SEULE JOURNEE C’EST POSSIBLE…

« Dans ce récit, tout est important ».

1 – Gil mon mari a tourné en l’espace d’un mois, 2 publicités à Madrid, affichées dans toute l’Espagne. Lors de la première pub, en rentrant sur Paris, le vol était presque vide, le commandant de bord est venu voir les quelques passagers, et a particulièrement sympathisé avec Gil. Lors de son 2ème voyage à Madrid, ce même commandant de bord a confié à Gil l’avoir vu affiché sur tous les murs de la ville.

2- A cette époque, L’agence de comédien « Clapboard » spécialisée dans la publicité lui propose un casting rémunéré, départ pour Londres le matin tôt retour début d’après-midi.

3- A la même époque, Gil jouait une pièce de théâtre d’une durée de 3h30 Hormis les quelques rôles principaux. Gil et les autres acteurs interprétaient plusieurs personnages. UN COMEDIEN SOUS CONTRAT A DES INTERDITS comme s’éloigner du lieu de travail par exemple. Mais pour Londres, l’agence Clapboard lui a affirmé que tout était organisé et qu’il n’aurait aucun problème d’autant plus que la météo était bonne. Mais il n’avait pas pensé au surbooking des avions, et qu’une fois son travail terminé, son arrivée à l’aéroport dans les temps, on lui refuserait l’accès ne le considérant pas prioritaire. (C’est comme un navire qui coule, les femmes et les enfants d’abord.) Etant complètement responsable de la situation, son avenir au théâtre était mal barré, manquement à l’appel pour faute de sa part, l’assurance ne prend pas en compte ce genre de situation et il en serait pour payer de sa poche la représentation ratée et sa réputation qui aurait été ternie.

17H00 Face à cette situation, Gil désemparé me téléphone. De mon côté j’appelle l’aéroport de Roissy qui me confirme que l’avion s’est posé sans contretemps mais sauf que mon mari n’est pas à bord.

17h15 J’ai un moment de doute et je descends voir à l’appartement, Anne-Marie Philippe et son mari Jérôme Garcin, qui nous hébergeaient et qui se préparaient à sortir. Les ayant informé de la situation ces derniers qui parlaient anglais me disent qu’elle va téléphoner à l’aéroport d’ HEATHROW…….., que de mon côté simultanément je dois appeler le théâtre plusieurs fois jusqu’au début du spectacle étant inquiète de l’absence de mon mari. Les gens du théâtre me réconfortent en me disant qu’il ne va pas tarder qu’il est certainement au bistrot.

18h30 Anne-Marie joint mon mari au téléphone (le téléphone rouge) puisqu’ elle entend l’appel lancé par l’hôtesse demandant à Mister GIL MATT de se rendre de suite au téléphone d’urgence. Elle lui explique un stratagème (qu’il simule un malaise dès son arrivée par un autre vol, afin de se faire hospitaliser). Après plusieurs appels de ma part panique au théâtre les comédiens tentent de s’organiser pour se dispatcher ses personnages.

20h40 Le téléphone sonne…Mon mari…. « Ne t’inquiète pas, je suis au théâtre ». MOI JE NE COMPRENDS PLUS RIEN. Mission impossible. Il rentre du spectacle, et me raconte. Moi incrédule, (mais il était là), par quel mystère, l’avion du retour ne décollant qu’à 19h00.

Au moment où Gil se déplace pour le téléphone rouge, le commandant de bord lui tape sur l’épaule « HE Gil qu’est-ce que tu fais là » Gil explique et le commandant lui dit, vient avec moi. Il faisait Londres Paris Madrid. Avion surbooké mais il a pris Gil dans le cockpit. Le commandant lui a demandé d’aller chercher un whisky et durant ce moment usant de son privilège a pris contact avec la police pour qu’elle l’attende à sa descente d’avion pour le prendre en charge et le conduire sans passer les formalités de toute urgence au théâtre Carré Monfort dans le 15ème. Et voilà Gil assis dans une voiture de police fonçant toute sirène hurlante sur la bande d’urgence en direction de l’hôpital Boucicaut (en raison de sa proximité avec le théâtre, la police lui a demandé de signer une décharge pour les couvrir).Tellement soulagé, en dépit de leur refus Gil leur a abandonné sa bouteille de Whisky et sa cartouche de cigarette achetées au Duty Free.

Le comble, sa 1ère réplique « Je suis aussi rapide qu’un cheval vif argent ».

UN ETRANGE CHEMINEMENT QUI FINIT BIEN.

 

 

 

54 – ANECDOTES – 1975

COMME DANS LE TIERCE…SOUVENT PLACE, PAS TOUJOURS GAGNANT

Episode 1 LA CHANSON Buttes Chaumont SFP : ORTF

Emission de variété. Sacha DISTEL chante en tournant autour de moi son sourire charmeur, bon… il y avait quand même 3 autres filles avec moi, qui faisaient partie du décor.

Claude CARRERE qui a déniché plusieurs talents dont certains deviendront célèbres «  SHEILA » traînait dans le studio. Mon style vestimentaire et ma tignasse de lionne l’ont attiré, car il m’a demandé si j’étais d’accord de chanter. Ce n’était surement pas pour ma voix, il ne m’avait jamais entendue. Je ne le connaissais pas, je ne l’ai pas pris au sérieux.

1975

J’ai fait une photo pour la revue PODIUM de Claude FRANCOIS. En jupe à carreaux avec des couettes.(je ne sais plus pour quelle rubrique). Un jour je suis convoquée dans un bureau de son journal. Je l’ai rencontré, mais je n’étais pas à son goût, devinez pourquoi…Le bout de mon nez était trop rond….

 

 

 

55 – ANECDOTE – 1991-1992
DE L'INTERMITTENCE… A LA MULTIPLICATION DES PAINS.

Gil mon mari qui était aux cours de théâtre Périmony, s’était lié d’amitié avec Hervé le fils de Roland Hubert producteur et tourneur de spectacle. Ayant plusieurs cordes à son arc, il a pu ainsi travailler pour Monsieur Hubert sur tous les spectacles de 1975 à 1980 au Palais des Congrès en tant que machiniste, s’est occupé aussi d’éclairer les artistes à l’aide des poursuites (projecteurs), a été régisseur sur une tournée de Serge Lama, et a fait un rôle dans « Danton et Robespierre ».
En 1991-1992 Roland Hubert produit « Jésus était son nom » au Palais des Sports à cette époque je tenais le snack, un travail intense avant la représentation et lors de l’entracte.
Les comédiens qui n’étaient pas toujours en scène passaient me voir, ainsi que Robert Hossein et le producteur.
Le dimanche, 2 représentations et pas de temps pour aller manger en extérieur. Robert Hossein et Roland Hubert décident de me confier la tâche de faire des sandwichs pour les 100 comédiens du spectacle, tous les dimanches. Mission accomplie sans problème.
Sauf que le 9 janvier 92 la télévision venait filmer le spectacle. Le tournage durerait toute la journée.
Des figurants feraient le public, et avec les comédiens cela faisait un total de 1500 personnes. Et me voilà à commander 500 baguettes chez mon boulanger et d'aller faire les courses pour remplir ces baguettes, ce qui n'est pas une mince affaire. J’ai engagé les vendeurs de glaces et de programmes, ravis de se faire de l’argent en plus.
Une matinée bien remplie à fabriquer les sandwichs avec attribution d'un poste pour couper les baguettes en 3, poste du tartinage du beurre, et postes… pâté, cornichons, jambon, salami, fromage. Réussite totale finie dans les temps.
Quelle ne fut pas notre surprise, à Gil et à moi, Le soir de Noêl, de voir Monsieur ROLAND HUBERT sonner à notre porte (après avoir monté nos 6 étages sans ascenseur) venu nous apporter une énorme boîte de chocolats, une bouteille de Champagne et 500 francs.

 

 

 

56 – ANECDOTE

COMME DANS LE TIERCE…SOUVENT PLACE, PAS TOUJOURS GAGNANT

Episode 2 PHOTOS

1975

Convoquée à Montparnasse dans un bureau, je me retrouve en face de David HAMILTON. Il avait vue certaines de mes photos chez Catherine HARLÉ célèbre agence de mannequins chantée par Jacques DUTRONC dans « les playboys ». Mais voilà le hic j’avais déjà 21 ans, donc beaucoup trop âgée.

1975

Catherine HARLÉ m’envoie faire un casting chez un très grand photographe dont je tairai le nom. Je suis acceptée pour être le modèle d'un reportage pour une campagne de tee-shirts au Mexique. Formalités accomplies, passeport, vaccins, le photographe organise une soirée quelques jours avant le départ. Une soirée bien particulière où je n’étais pas seule. Vu mon refus, je suis restée à quai……..

 

 

 

57- ANECDOTE – 1978

ZOORASTIA, SURPRISE…SUR PRISE…IMBROGLIO

Tournage du film de Peter Skerl.
Nous étions dans une région magnifique, à Santa Maria di Leuca dans les Pouilles (le talon de la botte italienne.)
Seule l’équipe du film logeait dans l’hôtel (hors saison). Avons commencé les prises de vues, après 10 jours de tournage, la production n’envoyait plus d’argent. En attendant la régularisation de la part de la production, pour passer le temps, jeux de cartes ou balades dans la région.
L’hôtel continuait à nous loger et nourrir vu les promesses de la production. A un certain moment, ne voyant rien venir, la direction de l’hôtel nous a demandé de partir mais voulait conserver le matériel et nos bagages perso en signe de caution. Hors de question. Alors sommes restés comme pris un peu en otage.
Un jour Ciccio un des acteurs le plus gentil de l’équipe qui n’aurait pas fait de mal à une mouche avec qui je m’entendais super bien a eu une idée géniale. De faire croire qu’il m’avait insulté et d’en être venu aux mains, sur ma personne. Stefano Trani le maquilleur, dans la combine, m’a tailladé la lèvre et m’a maquillé de façon à me tuméfier le visage.
Je suis arrivée au bar de l’hôtel où une partie de l’équipe était rassemblée. A ma vue en pleurs et en état de surexcitation, en criant que Ciccio m’avait frappé qu’il était devenu fou furieux, poursuivi 1 min plus tard par lui, rouge de colère vociférant, me traitant de folle et que je l’avais bien mérité. (Pétage de câble qui pouvait s’expliquer en raison de notre situation, il faut bien s’amuser…).
Après un moment de stupeur, les membres de l’équipe se sont divisés en 2 clans, et une altercation a pris naissance. Vu la tournure que prenait les événements Ciccio m’a fait un clin d’œil, et seul un grand éclat de rire de notre part a mis fin à cette situation…après une bonne engueulade de toute l’équipe, ils ont pris le parti d’en rire.
CE FUT UN MOMENT GRANDIOSE DIGNE D’UN PRIX D’INTERPRETATION A DEFAUT D’UN OSCAR !

 

 

 

 

58 – ANECDOTE

SI VOUS SAVIEZ POURQUOI JE VOULAIS FAIRE DU CINEMA.

Petite, une photo de ma mère dans « Cinémonde », une de mon père dans un roman photo, tous les deux échangeant un baiser avec un(e) partenaire, je savais que c’était du cinéma.
Dans « La Settima Donna » je devais faire le rôle de Mathilde qui a la grande chance d’embrasser Ray LOVELOCK mais la production a décidé de donner ce rôle à une italienne parce que déjà 2 étrangères étaient dans le générique.
Déception, moi qui avait toujours rêvé d’être immortalisée sur grand écran en train d’embrasser le jeune premier, ou d’être Barbra Streisand face à Robert Redford, je voulais mourir dans les bras de Ryan O Neel, ou être la Juliette de Roméo.
Je voulais jouer aux gendarmes et aux voleurs, bref faire ce qu’on ne fait pas dans la vie, j’ai tué, j’ai été tuée j’ai fait la guerre, mais embrasser fougueusement les jeunes premiers jamais. J’ai raté ma vie.
Et ne me dites surtout pas qu’il n’est jamais trop tard, je sais que l’espoir fait vivre…
HA ! HA ! HA ! C’EST DE L’HUMOUR…
Sur la vidéo, c'était MOI qui devait être embrassée par RAY.

 

 

 

59 – ANECDOTE
LE BLUFF
Gare de Lyon, files d’attente énormes pour essayer de monter dans un taxi.
Ma grand-maman arrivait de Suisse, mon père sur le quai l‘attendait.
En arrivant dans la file, mon père doucement s’approche de l’oreille de ma grand-mère et dit…tu te sens mal. Complicité parfaite, entre la mère et son fils, elle feint de s’évanouir. Les gens voyant la scène se précipitent pour aider mon papa à passer la file d’attente pour la mettre dans un taxi.

 

 

 

60 – ANECDOTE – 1979
CHARLIE BRAVO, LES QUATRES MOUSQUETAIRES.

Georges, Jean-Yves, Marcel, et moi en promenade dans le village de Matara sud de Ceylan à quelques kilomètres de l’hôtel.
La situation mentionnée dans l’anecdote n’42. A été multipliée par 4.
De toute urgence trouver des WC.  Rien en vue, si ce n’est qu’une banque où nous avons pénétré pour demander si nous pouvions utiliser les WC. Blocage de notre part, car un seul WC dans une pièce sans porte, exposé au regard.
Vu l’urgence une seule solution… la mer.
ET NOUS VOILA TOUS LES 4 A DISTANCE RESPECTUEUSE A PRENDRE UN BAIN DE MER TOTALEMENT IMPREVU.

 

 

 

61 – ANECDOTE – 1979
GARGANTUESQUE ET FELLINESQUE.

Un soir en fin de journée de tournage de « La cité des femmes », FELLINI a choisi les personnes qui l’accompagneraient manger au restaurant. Mirella d’Angelo et moi étions invitées. Au moment de partir il attribuait les places dans les voitures et bien évidemment, qui allait prendre la meilleure place auprès de lui…
Au volant son assistant Maurizio Mein et à côté son autre assistante et amie Liliana Betti.
Moi assise à ses côtés à l’arrière du véhicule, lui me tenant la main et me parlait toujours en me complimentant et me faisant des propositions coquines toujours d’une façon très élégante.
A table il me fit assoir en face de lui et bien entendu choisi ce que je devais manger en commençant par une COUPE DE FRUITS car il disait que cela aidait à la digestion de tout ce que nous mangerions (antipasti-pasta-carne-dolce).
Au moment de rentrer à la maison il m’accompagna au pied de mon immeuble toujours avec son assistant comme chauffeur, il ne voulait pas qu’il m’arrive quelque chose.
C'ETAIT UN GENTLEMAN.

 

 

 

62 – ANECDOTE – 1962
TOUT VIENT DE L’ENFANCE……

Bluette Sudan la plus petite de la classe…Moi la plus grande, moi gentille, fragile et Bluette casse-cou et très coquine : qui entraînait l’autre ? Devinez, elle dit que c’est moi, moi je dis que c’est elle……Aucune importance, nous sommes amies pour la vie.
Notre indépendance date du jour où, lors d’une course d’école à l’étang de Gruère dans le Jura Suisse, au moment du retour, les élèves assis dans le car, la maîtresse Mme JACOT hurlant nos noms « BLUETTE….KARINE ».
Nous, nous promenions sans penser aux autres. Nous étions, grandes, nous avions quand même 8 ans !
La seconde fois c’était l’hiver, nous étions montés en funiculaire à Chaumont. Cette forêt nous la connaissions par cœur, pourquoi ne pas redescendre en luge, jusqu'à la Coudre et bien entendu sans rien dire à la maîtresse d’école.
Nous avons vu le funiculaire redescendre avec tous les élèves et la maîtresse le nez collé à la vitre, nous pointant d’un doigt significatif de sanction (vous voyez ce que je veux dire). Nous, nous descendions en prenant tout notre temps.
Résultat, 4 h de colle (je crois les seules de ma vie). Aucun « Avis de recherche ». Tout était plus cool. C’était une autre époque.

Le funiculaire de Chaumont relie La Coudre altitude 514m à la Montagne de Chaumont altitude 1170m. D'une longueur de 2102 mètres, il est en service depuis le 17 septembre 1910. « Wikipédia ».

 

 

 

63 – ANECDOTE – 1959
CA MA SERVI DE LEÇON.

J’avais 5 ans, Mamie Madeleine préparait le repas de Noël. Mon oncle appelé Poussin, était descendu à la cave chercher une bouteille de vin. On sonne. Ma mamie me demande d’aller ouvrir. J’ouvre et devant mes yeux écarquillés, Papa Noël. Suis partie me cacher sous la table de la salle à manger. Il vient s’assoir près de moi et me demande:
Ma petite Karine as-tu été gentille…OUI.
Manges-tu bien tes légumes….OH OUI papa Noël.
Alors j’ai un beau cadeau pour toi…et il sort de sa hotte un sac en plastique transparent rempli de légumes.
Cela te fait plaisir… ? Et moi presque la larme à l’œil… Et la voix remplie de déception, je dis oui Papa Noël.
Je venais de mentir au Père Noël, qui est reparti.
Après son départ, mon oncle est remonté de la cave avec le vin.
Et moi de courir près de lui pour tout lui raconter.
Bien entendu je ne me suis pas rendu compte qu’il était au bord du rire car le père Noël, c’était lui.    
 Mais le lendemain matin sous le sapin j’avais un tricycle.
COMME QUOI, MENTIR NE SERT A RIEN ET AVEC LE TEMPS J’AI APPRIS A APPRECIER TOUS LES LEGUMES.

 

 

 

64 – ANECDOTE – 1979  
BALLE DE MATCH et PAPARAZZI

Open de tennis de ROME, Vitas Gerulaitis vainqueur sur Guillermo Vilas après un match mémorable par sa longueur à cette époque.
De ce match, date mon amour pour le tennis moi qui ni connaissait rien.
A la soirée organisée en l’honneur des finalistes, la piste de danse d’un Night-Club romain, a été transformée en cours de tennis miniature.
 Ruggero et moi avons eu le privilège d’assister à un set d’exhibition de la part des joueurs.
SET IN THE NIGHT et toujours PAPARAZZI.

 

 

 

65 – ANECDOTE
COMME DANS LE TIERCE…SOUVENT PLACE, PAS TOUJOURS GAGNANT. Episode 3 LA  PUB.

1975
Casting, je rencontre des clients japonais. La PUB, faire une mère de famille de 4 enfants…problème…j’ai 21 ans, beaucoup trop âgée…

1975
PUB pour « le chat machine » fameuse lessive. Exclusivité pendant 3 années, ce qui veut dire qu’avec les royalties, tu t’achètes un studio ou un petit appartement.
Là aussi j’étais dans les 3 retenues, pas de chance… Il faut vous dire que pour décrocher une pub, vous passez minimum 50 castings, et à chaque casting, il y a foule, car les agences envoient tout le monde brunes, blondes, rousses, sans faire de sélection.
Ce qui n’est pas le cas en Italie, là-bas, après sélection photo, on te convoque. Il y a une grande différence.

 

 

 

 

66 – ANECDOTE – 1978
“LA SETTIMA DONNA” UNE NUIT SOUS LES ETOILES.

Le film se tournait dans un endroit idyllique à l’hôtel où nous logions ; Hotel Torre di Cala Piccola dans la presqu’île d’Orbetello en Toscane.
A par le fait que je n’ai pas eu de baiser de cinéma de RAY LOVELOCK nous passions beaucoup de temps ensemble après le tournage ainsi qu’avec son ami, notre coiffeur CORRADO CRISTOFORI, ne serait-ce que pour trouver un restaurant le soir.
Une nuit Ray et moi sommes montés sur la tour de l’hôtel pour observer le ciel, qui dans cette région est une merveille. Avant j’avais confectionné un lait de tigre, Rhum Blanc, Lait condensé sucré, et glace pilée, il a apprécié, pour ma part j’ai juste trempé mes lèvres dedans pour le goût, car je ne bois pas d’alcool.
Je dois avouer que même s’il ne me laissait pas indifférente, NON il ne s’est rien passé nous étions là pour les étoiles.
Nous avons parlé plusieurs heures, couchés sur la pierre de la tour à regarder la voie lactée, la nuit était chaude. Un moment donné nous avons vu une lumière assez grosse qui faisait du surplace, et elle changeait de couleur, rouge, vert, jaune, bleu, bref, durant au moins 1 h elle est restée immobile, aucun son, (un hélicoptère aurait fait du bruit,) cette lumière était vraiment étrange.
Et puis en l’espace de 2 secondes la lumière a filé à une vitesse inimaginable, (je vous assure je n’étais pas ivre, Ray un peu). Interloqués nous nous sommes relevés en nous posant un tas de questions RAY avait dessoulé.
Le lendemain matin en nous rendant sur le lieu de tournage, nous avons rencontré le chauffeur de Florinda Bolkan qui nous a interpellé. « Vous avez vu cette nuit dans le ciel cette lumière étrange » ? Ouf nous n’étions pas fous, nous n’étions pas les seuls.
CELA RESTERA UN MOMENT MEMORABLE, RAY ET MOI AVONS VU UN OVNI ET CELA NE S’OUBLIE PAS.
(J’ai su par la suite que beaucoup de personnes ont vu des phénomènes semblables à cette époque, dans le monde).

 

 

 

 

67 – ANECDOTE
HISTOIRES DE « QUAI DE GARE ». PAS MORAL, MAIS EFFICACE.
Mon papa venait gare de Lyon pour chercher son jeune frère. Ne trouvant pas de place pour stationner, il se met n’importe où. Un policier lui demande de dégager. Mon père refuse, pas le temps. Le policier insiste et mon père énervé lui dit… « Je viens chercher mon frère handicapé ». Le voilà parti sous le regard soupçonneux du policier qui décide de le suivre.  
A peine arrivé devant le wagon, il voit son frère prêt à descendre du compartiment, le policier toujours derrière lui.
Mon père d’un clin d’œil et d’une grimace fait comprendre à son frère Poussin de jouer la comédie du handicap. Là encore ils se comprennent et mon oncle Poussin vas descendre du train et marcher tout le long du quai jusqu’à la voiture comme s’il était atteint d’un handicap profond. LE POLICIER N’Y A VU QUE DU FEU.

 

 

 

68 – ANECDOTE – 1979
CHARLIE BRAVO – HISTOIRES DE BÉBÊTES.

Première alerte sympa, dès notre arrivée à l’hôtel, on nous annonce qu’une jeune fille a servi de repas à un CROCODILE à proximité, 2 semaines auparavant.
Un matin le photographe de plateau se réveille avec un RAT sur son oreiller peut être amical pour un cyngalais mais répugnant pour nous autres occidentaux.
Pour ma part je n’ai plus voulu aller au WC dans ma chambre, ayant trouvé une ARAIGNEE dans la cuvette, velue, grosse et venimeuse. J’ai emménagé dans la chambre de Georges, chez lui, plus sympa, dans la douche nous avions une petite GRENOUILLE qui avait élu domicile baptisée par Georges, Cunégonde.
Un soir que nous venions sur la terrasse de Georges située au niveau du jardin, surprise, un invité particulier, un BOA qui barrait l’accès. Nous avons été obligés de faire appel au personnel de l’hôtel plus apte à le chasser, car nous étions un « peu trouillards ».
Bruno PRADAL en tournant une scène a dévalé la pente en hurlant (mais ce n’était pas écrit dans le scénario) un SCOLOPENDRE s’était glissé dans une de ses rangers. La morsure peut être inoffensive pour une personne en bonne santé, mais est très douloureuse.
Rencontre avec une TORTUE géante, et quelques IGUANES sur le chemin de l’hôtel, dont les excréments sont nocifs, à éviter.
Brèves rencontres avec quelques sangsues, fausses pour moi, heureusement mais très attachées aux autres.
Plus amicale, la présence d’une VACHE sacrée sur le chemin que nous devions prendre dans la scène et avons attendu qu’elle se déplace.
La bande des 4 mousquetaires, anecdote 60 a été ignorée par les AMIBES ami des intestins, alors que tout le reste de l’équipe a fait l’objet de leur attention.
Par contre à la suite d’un lavage groupé des vêtements militaires, confié à une personne de la région, nous nous sommes tous retrouvés sans exception avec des morpions. Je vous laisse imaginer le plaisir que nous avons tous éprouvé.
C’EST BEAU LA NATURE.

 

 

 

69 – ANECDOTE – 1979
AU CŒUR D’UNE AMITIE

Fellini me fait appeler pour me rendre dans son appartement-bureau de Cinecitta où il déjeunait à l’heure de pause.
Il se trouvait avec son ami Marcello Mastroïani qui venait de se faire masser. La raison de son invitation, tout simplement FEDERICO voulait que je leur tienne compagnie pour prendre un café. Je dois dire que ce fût un grand honneur pour moi.
UN MOMENT DE BONHEUR TOUT SIMPLEMENT.

 

 

 

70 – ANECDOTE – 1971
CE JOUR OU …

Danièle et moi, nous étions venues en Angleterre pour voir mon oncle, Poussin, qui étudiait l’anglais dans une université et par la même occasion rendre visite à 2 potes qui avaient étudié le français en Suisse. Avant Londres, Arrivées en ferry à Folkestone pour voir le 1er pote. Philippe Van Tetley.
2ème étape, mon amie et moi avons séjourné dans la chambre d’étudiant de Poussin, pour une nuit à Londres.
Compte tenu que nous ne pouvions plus séjourner dans l’université du fait que mon oncle déménageait, nous avons brusquement décidé de nous rendre à Leeds dans le Yorkshire pour rendre visite à notre 2ème ami Jérémy Pilkington.
Il avait été décidé comme point de rencontre à notre retour le jour dit, de venir à l’université pour nous rendre par la suite dans le studio que mon oncle avait déniché dans le quartier de Kensington, par une connaissance mais ne connaissait pas encore l’adresse.
Nous voilà parties toutes les deux sur la route qui reliait Londres à Leeds.
A l’issue de 2 jours très agréables passés chez notre copain, retour à Londres au point de rendez-vous fixé par mon oncle qu’on a retrouvé dans un état de stress, subitement soulagé de nous voir.
La raison de son stress : sur la route que nous avions emprunté, le jour de notre départ, 2 filles faisant du stop avaient été ASSASSINÉES.
Ce qui explique son angoisse, car il n’avait aucun moyen de nous joindre (pas de portable) et nous n’avions pas de notre part jugé utile de lui communiquer le téléphone de notre ami, nous étions jeunes et insouciantes.
PARFOIS, LA TECHNOLOGIE A DU BON …

 

71 – ANECDOTE – 1955
CONTE PHILOSOPHIQUE

De cette photo, rare, car mes parents étaient auprès de moi, je n’en garde aucune mémoire. C’est seulement à partir de 3 ans que mes souvenirs remontent à la surface.
Loin du format standard, ma famille se composait d’une mère-grand, d’un loup et moi j’étais le petit chaperon rouge…Je rigole, mais effectivement ma grand-maman paternelle m’a élevé. Mon oncle Claude et mon papa, étaient âgés de 14 et 11ans de plus que Poussin leur jeune frère, mon autre oncle, qui lui avait 10 ans de plus que moi. En quelques sortes, il était mon grand frère avec qui j’ai vécu de nombreuses années. Il m’emmenait partout, sur le siège de son vélo, puis derrière lui sur sa vespa, il m’a appris à nager, nous faisions des excursions dans la forêt, des concours de puzzle, je connaissais tous ses amis, nous nous bagarrions aussi et il m’emmenait même danser le twist dans un club, (l’après-midi vu que j’avais 6 ans) bref, j’étais sa petite sœur, d’où notre complicité.
Quand mon papa venait nous voir en Suisse c’était toujours la grande rigolade et un bonheur immense pour moi.
IL SUFFIT D’ETRE AU MILIEU DES GENS QU’ON AIMENT POUR ETRE HEUREUX.

 

 

 

72 – ANECDOTE
FESTIVAL DE CANNES 1977, NOUS Y ETIONS…

Les STARS ne résident à Cannes que 2 jours, le temps de la projection de leur film, et des interviews. Elles ne reviennent que si elles sont sur la liste du palmarès final.
Invitée au festival pour le film d’ouverture, « La chambre de l’évêque ».  N’étant pas une star, ayant la possibilité d’occuper un studio d’un membre de la famille de mon amie Luce, pourquoi ne pas y aller à deux et rester plusieurs jours.
Mais, une star est habillée par des couturiers, nous, nous devions nous débrouiller.
Direction Marché St Pierre à Paris, sans avoir encore l’idée de la robe, la création viendrait plus tard. Achat de divers tissus, mais pour la soirée d’ouverture, (tissu imperméable pour les capes de policiers, légèrement plastifié, lavable de suite si tache). Mon père nous a aidé à les confectionner, avions assez de tissu pour ajouter une cape avec capuche. Même ensemble pour Luce, comme des sœurs jumelles.
Les robes étaient réussies, elles brillaient, et c’était original, mais le problème il faisait sous la robe une chaleur d’enfer.
RDV à l’hôtel Martinez de Cannes, puis sortie de l’équipe du film, tapis rouge, montée des marches…projection, repas dans un grand restaurant, PAS UNE SEULE TACHE SUR LA ROBE…soirée réussie.
Lors de notre séjour, avons côtoyé des jeunes comédiens qui comme nous venaient pour rencontrer des gens du spectacle.
KATIA ETAIT HABILLEE PAR LORIS AZZARO ET NOUS, NOS ROBES N’ONT PAS FAIT TACHE, COMME QUOI…

 

 

 

 

73 – ANECDOTE – 1966 à 1969
LA PERRUCHE ET LE POULET, HEUREUSEMENT QUE CE N’ETAIT PAS DU CLASSIQUE
Mon papa avait pour habitude d’éternuer 17 fois, assez surprenant. Un jour cela lui est arrivé sur scène. Sachant qu’il ne pouvait pas s’arrêter il s’est réfugié dans le placard du décor.
Jane Sourza connaissant la situation, à inciter les spectateurs à la suivre.
Et de 2, et de3, et de 4…jusqu’à 17
Applaudissements nourris à sa sortie, et pourtant ce n’était pas prévu dans le texte.

LE TROU DU SOUFFLEUR, L’INTERRUPTION
Jane SOURZA a eu un trou de mémoire, Raymond SOUPLEX qui lui donnait la réplique, aussi. Tous les acteurs sur scène, furent affectés du même trouble. En s’excusant auprès du public, ils se sont adressés au régisseur derrière le décor qui n’a pas pu leur répondre. Alors ce dernier a amené le texte sur scène et le public s’est chargé de leur dire où ils en étaient restés.
Cette coupure a duré environ 10 minutes, les spectateurs n’en n’ont pas tenu rigueur, tellement la pièce était drôle.
MAIS A QUOI PENSAIENT-ILS TOUS EN MEME TEMPS ?

 

 

 

74 – ANECDOTE – 1980
AVANT « LE BUNKER ».

Ma mère qui résidait à Cannes m ’a invité le temps du festival lorsqu’elle a appris que je faisais du cinéma, informée par des amis, à la suite d’un article dans France soir. Cette fois-là, c’est ma mère qui m’a aidé à confectionner ma tenue, toujours un peu originale.
J’ai pu voir un tas de film dont « CHARLIE BRAVO » à la quinzaine commerciale et surtout participer à la soirée pour « LA CITE DES FEMMES ». J’étais accompagnée de ROBERT CARRADINE. Voir l’anecdote n°49.
Une fois dans la salle, un parterre de célébrité, oui FELLINI attire du monde. Je me suis retrouvée juste dans le rang devant Federico, quand il m’a vue, il m’a embrassé et m’a invité à m’assoir juste devant lui au grand étonnement de la « noble assemblée » du cinéma
Ce fut un grand moment d’émotion et un zeste de fierté.
A L’OCCASION DE CE FESTIVAL, MA MERE ET SON MARI SONT ENTRES POUR LA PREMIERE FOIS DANS LE PALAIS DU FESTIVAL, (Malgré leurs carrières, ils n’avaient jamais eu l’occasion d’y pénétrer).

 

 

 

75 – ANECDOTE – 1975

LA COURSE A L’ÉCHALOTE…ou…LA FIGURATION QUI A TOUT DECLENCHE…

Un grand théâtre avec tous les sièges occupés, et sur scène, Jane Birkin et Pierre Richard. Le tournage dure toute la journée et c’est long.
Sur un film, Il y a toujours un photographe de plateau pour photographier chaque scène et les acteurs ; les photos réalisées sont utilisées pour la publicité, la presse…
J’étais assise au milieu de cette salle avec tous les figurants, pas très loin, le photographe me regardait, non il me fixait sans relâche, quand je m’en suis aperçue, j’ai pensé…il doit avoir 20 ans de plus que moi et il me drague…
Il vient s’assoir près de moi, me demande si je suis comédienne, je lui dis que pas encore, et que je ne suis à Paris que depuis 3 mois. Au cours de la discussion, je lui dis que mon papa joue au théâtre…il me demande son nom et à l’énoncé de son nom, son visage s’éclaire, il me dit, « tu t’appelles Karine, j’étais fou amoureux de ta mère. »
Il s’avère que GEORGES PIERRE était copain de cours de mes parents, chez Charles Dullin, (anecdote N°9) et qu’il m’avait photographiée enfant…La ressemblance avec ma mère l’avait troublé.
Donc Je l’ai invité au théâtre pour voir mon papa qu’il n’avait pas vu depuis des années.
Je l’ai revu par la suite sur un autre tournage qu’il faisait, et à ce moment-là, il a évoqué son voyage à Rome à l’occasion du tournage « Le désert des Tartares » et que si mon amie et moi venions à Rome il nous logerait.
NOUS SOMMES PARTIES POUR ROME.

 

 

 

 

 

76 – ANECDOTE – 1976
ONEREUX ET EN PLUS, CA PUE

 « La chambre de l’évêque » Ugo Tognazzi était originaire de Lombardie à côté du Piémont, apparemment il possédait une propriété productrice de truffes blanches « tartuffi bianchi » elles sont très onéreuses et sans lui je n’en aurais probablement jamais mangé autant.
Nous avons été invités dans sa maison à Stresa durant le tournage, au restaurant, ou aussi au restaurant de l’hôtel, à plusieurs reprises, il a cuisiné… il adorait ça, cuisiner. Pâtes au 4 fromages, risotto, œufs aux plats, carpaccio, tout était sujet à y râper de la truffe.
Un soir, Ugo, Patrick, Katia et moi en voiture…Patrick tenait un bocal qui contenait du riz, et une grosse truffe. Vous me croirez ou pas, Patrick a eu un malaise, un besoin de sortir de la voiture, il avait mal au cœur, tellement la truffe sentait fort à travers le bocal, et pourtant il était bien fermé.
De mon côté, j’ai apporté une truffe en Suisse par le train. Malgré le fait que je l’avais emballée soigneusement, je me suis retrouvée seule dans le compartiment, tellement l’odeur était forte.
MAIS COMME C’EST BON.

 

 

 

 

77 – ANECDOTE – 1979
DU PETIT AU GRAND ECRAN….

Un autre soir, même procédé, invitation au restaurant je crois que Mirella était là, excuses-moi pour cette imprécision. Nous étions en petit comité, 4 ou 6 personnes.
Même topo, je monte en voiture avec lui. Au menu, toujours salade de fruits pour commencer…
Federico me faisait des petits dessins sur la nappe en papier il me dessinait un gros coeur avec une flèche qui le transperce et me disait que c’était nous… je n’ai pas pris le dessin, j’ai sans doute eu tort mais j’ai été charmée de cette attention
Ce soir-là j’étais un peu perturbée, car on m’avait cambriolé. Il me demande ce qui ne va pas et je lui raconte qu’on m’avait volé mon petit téléviseur portable N/B et un transistor.
Le lendemain je reçois un appel d’un de ses assistants pour me demander si je le voulais avec télécommande ou pas, Je n’ai pas fait la relation tout de suite j’étais gênée et ne savais pas quoi dire. Il m’a dit ne vous inquiétez pas et a raccroché. Le surlendemain j’ai reçu un énorme téléviseur couleur avec télécommande qui prenait une place énorme dans mon petit studio.
Il ETAIT COMME CA FEDERICO !

 

 

 

78 – ANECDOTE – 1979

CHARLIE BRAVO, SEULE SUR LE SABLE, LES YEUX RIVES SUR MOI.

Non loin du tournage il y avait une plage de sable avec une tortue géante.
J’avais décidé ce jour-là au moment de la pause de m’allonger un peu au soleil.
J’avais gardé mes vêtements, mais j’étais une blonde, et à Ceylan, un tournage + une blonde sur la plage cela attire les regards.
Je me suis retrouvée au centre d’un cercle de Cingalais tellement serrés entre eux, et tellement proche de moi que pas un rayon de soleil ne passait.
On a eu beau leur demander gentiment de s’écarter, ils nous souriaient en dodelinant de la tête, mais ne bougeaient pas.
Le Lieutenant, Bruno PRADAL s’est énervé, il a pris son fusil en les menaçant pour leur faire peur, et il a réussi. Il a par la suite regretté son geste, et s’en est excusé auprès d’eux.
Cette situation est compréhensible, une rage de dent faisait souffrir Bruno depuis quelques jours. Le seul dentiste qu’il a trouvé avait du matériel d‘un autre âge, notamment une fraiseuse qui était actionné à l’aide d’une pédale.
BRUNO S’EST CONTENTE DE MEDICAMENTS……A LA GUERRE COMME A LA GUERRE.

 

 

 

79 – ANECDOTE – 1960
JEUX INTERDITS

A cette époque, Dîme 49 à La Coudre, nous étions une bande de copain, les seuls noms dont je me souvienne sont Bluette SUDAN, Christian PARDAL mon petit fiancé de l’époque, Francine NAEGELI, et intégrée à notre équipe Marlyse TANNER (trisomique), afin qu’elle participe à tous nos jeux, ce qui était une chose toute naturelle pour nous. Des années plus tard les parents de Marlyse, m’ont remercié de notre attitude envers elle ce qui a facilité son intégration dans sa vie sociale future.
« Aux gendarmes et aux voleurs », était un de nos jeux favoris. Les jeux se déroulaient autour des 3 bâtiments avec un attrait particulier pour la pelouse intérieure, totalement interdite. Nous avions déjà subi les reproches du concierge qui avait planté des arbustes sur la pente de la pelouse pour nous empêcher d’y faire de la luge.
Donc, un jour pour nous en interdire l’accès, le concierge nous a terrorisé en nous poursuivant un couteau à la main, ce qui a provoqué la colère de mon oncle et de Mr BERNASCONI le père de notre amie Rosanna.
CE QUI A EU POUR CONSEQUENCE DE CALMER SES ARDEURS BELLIQUEUSES.

 

 

 

80 – ANECDOTE – 1972 -1977

L’OCCASION MANQUEE

GIL avait à peu près 22 ans quand il s’est mis à travailler pour Roland Hubert producteur de spectacle (voir anecdote n°55).
A l’issue d’un tour de chant de Serge Lama, ce dernier lui demande de l’accompagner chez Jean-Claude Brialy, soirée où se trouvait Lino Ventura, et d’autres personnalités dont une grande star du cinéma italien.
En fin de soirée, Jean-Claude Brialy demande à Gil de reconduire la grande star de cinéma à son hôtel. Gil s’exécute. Durant le trajet elle dit avoir un peu froid, Gil lui prête son pull, et les voilà arrivés devant l’hôtel.
Avant de sortir de la voiture elle lui fait la bise en effleurant furtivement ses lèvres.  A la fois surpris et dans la crainte de compromettre son job, il n’a pas répondu à ces avances, tout en s’en voulant de ne pas avoir profité de cette occasion.
Le lendemain, il se fait engueuler au téléphone par Brialy, qui lui dit qu’il n’a rien compris, que la star était attirée par ce beau jeune homme qui deviendra plus tard mon mari, et qu’elle l’attendait à son hôtel pour lui rendre son pull.
Quand il tape à sa porte, la star ouvre, elle lui jette son pull et referme…
IL NE FAUT PAS VEXER UNE STAR.

 

 

 

81 – ANECDOTE FELLINIENNE – 1979
LA BARBE A PAPA…NON…LA BARBE A FEDERICO FELLINI…OUI

Un jour, FEDERICO me téléphone et me demande de le rejoindre à son bureau appartement, dans une résidence à Corso d'Italia all'angolo con via Po.
FIAMMETTA son assistante est présente, mais très vite il lui demande d’aller faire des courses dans Rome, et je me retrouve seule avec lui. Je suis assise devant lui à son bureau, nous parlons, et quand le téléphone sonne, il répond se faisant passer pour une femme pour dire que Federico Fellini n’est pas là, et pour ça il imite la voix de sa gouvernante (Selon les dires de Gérald Morin qui a bien connu la gouvernante).
Tout le monde sait qu’il est coutumier du fait, mais j’ai la chance d’être en face de lui quand cela se produit.
Puis il se lève, part dans la salle de bain, et me demande de le suivre…
Etrange invitation, Je ne sais plus ce qui s’est passée dans ma tête, mais cela m’avait laissée perplexe me remémorant toutes les propositions coquines qu’il m’avait faites publiquement.
Il me demande de m’assoir sur le rebord de la baignoire et lui commence à enlever sa chemise.
Puis il prend son blaireau, le savonne, et se badigeonne le visage, tout en me disant « PATATICCHIA « (un petit nom qu’il me donnait) te rends-tu compte de la chance que tu as, tu es ici avec le grand FEDERICO FELLINI qui se fait la barbe.
UN MOMENT PAS BANAL.

 

 

 

82 – ANECDOTE – 1953
REMEDE INSOLITE.

Mon père se trouvait sur le bananier de l’anecdote n° 20, direction la Guadeloupe. Arrivé à bon port avec d’autres amis de l’équipe ils ont sauté à l’eau.
Mais voilà, personne ne les avait prévenu de la présence d’oursins, et la douleur fût forte.
Quand je lis sur internet ce qu’il faut faire dans ce cas, cela ne ressemble pas à ce que mon papa nous racontait, mais je veux bien le croire car les techniques changent au fil des années, et celle-là est tellement plus drôle.
Le propriétaire de la plantation où il était reçu a demandé à la « nounou » d’apporter les chaussures de ski (Eh oui bizarre pas vrais ?) Après avoir mis les chaussures où a été versé de la paraffine chaude, le propriétaire est monté dans sa jeep, et à demandé à mon père de le suivre à pied et ils ont fait le tour de la plantation.
A l’issue de cette marche douloureuse, les aiguilles d’oursins sont restées dans la paraffine.
QUI S’Y FROTTE S’Y PIQUE.

 

 

 

83 – ANECDOTE – 1980  
VROOM…VROOM…

Festival de Cannes, Robert CARRADINE voire anecdote n° 49 et 74 (dit Bob, acteur de père en fils, est également aux états unis « un pilote de course automobile expérimenté).
Nous sommes attendus dans la baie de Cannes à bord d’un yacht, qui nous emmènera à Monaco pour assister au grand prix de formule1.
Je vous rassure, c’est une production américaine qui a loué le yacht, et invité les personnes présentes sur le bateau.
Voyage agréable, aucune intempérie…je rigole… il y a peu près 45 kilomètres, ce n’est pas la mer à boire.
Depuis les tribunes, J’aurai au moins assisté aux premières loges à un grand prix de formule1…et à la victoire de CARLOS REUTEMANN.
Quelques semaines plus tard, Bob de retour de Los Angeles sur Paris m’emmène sur le circuit de NURBURGRING en Allemagne.
Nous regardons la course, mangeons avec Jacky Ickx à la cantine des pilotes, puis je ne sais plus si c’est Jacky Ickx ou un autre pilote, nous avons le privilège de faire un tour du circuit dans une voiture de course mais nous n’avons pas égalé le record du tour.
ENCORE UN MOMENT INOUBLIABLE.

 

 

 

84 – ANECDOTE – 1954
RUE DE FONTAINE-ANDRE A NEUCHÂTEL OU, LES MOULAGES FIGEAIENT LES VISAGES ET LE TEMPS.

A cette époque j'étais encore dans le ventre de ma mère qui se trouvait à Neuchâtel avec mon papa.
A la lecture de cet article bien des années plus tard, un ami s'est souvenu avoir vu le plâtre à l'image de son père…il habitait le même quartier.
Ci-dessus, article de René Jelmi.

 

 

 

85 – ANECDOTE
COMME DANS LE TIERCE…SOUVENT PLACE, PAS TOUJOURS GAGNANT
Episode 4
LE CINEMA

1981  Le Professionnel de Georges Lautner …45 min dans un bureau en compagnie de Georges LAUTNER et de Jean-Paul BELMONDO, entrevue super sympathique, au cours de laquelle nous avons évoqué son futur film puis ne me connaissant pas j’ai osé lui parler de ma mère, avec qui il avait tourné « Arrêtez les tambours » il m’a même proposé de me le faire visionner, je n’ai jamais utilisé le nom de ma mère pour me valoriser donc je ne l’ai pas recontacté.
Cyrielle Claire a obtenu le rôle.

20 ans après Charlie Bravo, Claude Bernard-Aubert voulait refaire un film de science-fiction avec moi, « le village ». J’ai rencontré mon partenaire, j’ai toujours le scénario, mais il n’a jamais réussi à réunir l’argent nécessaire pour la réalisation du film.

Alex JOFFE qui a fait plusieurs films avec Bourvil, après une interruption de plusieurs années, m’a proposé un scénario. Je l’ai rencontré plusieurs fois chez lui près des Invalides.
Lui non plus n’a jamais pu le réaliser.

 

 

 

86 – ANECDOTE – 1960
DE ROSSINI A SHAKESPEARE, SOUVENIRS
Dans ma mémoire de petite enfance, j’ai le souvenir de mon papa avec une guitare, en costume, sur scène dans LE BARBIER DE SEVILLE… je n’ai aucune trace sur internet ni article, à tel point que je me demandais si le souvenir était un rêve. En lisant des vieilles correspondances, j’ai eu confirmation que j’avais bien vécu cette réalité, mon papa évoquait les répétitions de ce spectacle avec ma grand-maman.
Plus tard à 6 ans je me souviens de Roméo et Juliette, dans les ruines romaines au théâtre de Fourvière à Lyon où là mon papa interprétait Roméo. Pour se rendre à la représentation, sommes passés devant un kiosque à journaux où j’ai vu exposé des cartes postales de vedettes et j’ai dit à ma grand-mère, c’est ma maman. Bien entendu nous avons acheté la carte postale.
Comme c’est étrange, j’allais voir mon papa que je ne voyais qu’épisodiquement, et je découvre ma mère sur carte postale….
C’EST UN RACCOURCI DE MON ENFANCE.

 

 

87-ANECDOTE – 1975

FOU RIRE CHEZ MONSIEUR LE BARON

Un soir alors que Luce et moi dinions avec Bernard LENOIR, célèbre animateur et programmateur de radio dans les années 70, nous avons évoqué le nom d’un de ses amis. Coïncidence, cet ami, MARC, je l’avais connu 11 ans auparavant et pas revu depuis 8 ans.
Un week-end était organisé en Belgique chez Louis Empain (oncle du célèbre BARON EMPAIN qui sera victime d'un enlèvement en 1978) où il retrouvait cet ami commun. Bernard me propose de m’y emmener pour lui faire la surprise.
Mis à part la surprise de mon ami Marc de me voir à ce week-end, je n’ai plus de souvenir de ce qu’il s’est passé ces deux jours.
Je revois le lit à baldaquin où j’ai dormi, la grande table de la salle à manger du château, et au bout, le baron Louis Empain qui présidait sur son fauteuil roulant, le reste du temps on ne le voyait pas.
Lors d’un repas ambiance chandelier, le personnel assurant le service….
… Un fou rire dont j’ignore le motif me prend… qui se propage à Marc et Bernard, vous connaissez le fou rire qui ne s’arrête pas, avec des larmes dans les yeux, accompagné de soubresauts, que l’on tente de dissimuler dans sa serviette. Je ne me souviens de rien d’autre de ce week-end, mais ça je ne l’ai pas oublié.

 

 

 

 

88 – ANECDOTE – 1979

CHARLIE BRAVO, DU BOIS DE MEUDON AUX RIZIERES DE CEYLAN…
Christian, frère de Didier VASSEUR musicien connu pour ses génériques (Joséphine ange gardien… émissions de télé 7/7) a voulu m’apprendre à conduire dans la forêt de Meudon, sachant que je devais être au volant d’un camion pour le film. J’ai dû faire maximum 2 heures de conduite à bord d’un break, sur des petits chemins sans aucun autre véhicule.
Puis avant de commencer le tournage qui je vous le répète s’est déroulé dans l’ordre chronologique du scénario, j’ai eu une journée pour me familiariser avec le camion, accompagnée par un militaire responsable du véhicule, qui ne parlait que sa langue le cingalais. Imaginez la scène moi au volant d’un camion, sans permis pas de prise en compte par les assurances en cas d’accident.
Me voilà propulsée, le militaire à mes côtés, à conduire depuis l’hôtel jusqu’au village de Matara où horreur, je me suis retrouvée sans ligne blanche avec quelques véhicules qui passaient, des vélos et des vaches au beau milieu de la route.
 Je ne sais pas comment je m’en suis sortie, mais on arrive à faire pour le cinéma des choses qu’on ne ferait pas dans la vie. La trouille, je l’ai eue.
1er jour de tournage, la journée dans mon camion, la caméra parfois fixée à l’extérieur de la porte, pour filmer le soldat (français) à mes côtés à l’intérieur, ou loin sur la route pour nous voir arriver. Rizières en contrebas de chaque côté de la route, virage, j’ai tout eu…Mais j’ai foncé enfin j’ai conduit le plus vite possible comme on me l’avait indiqué. Inconsciente du danger, je ne devais pas me planter car le film s’arrêtait net.
A un virage toute l’équipe technique est partie se mettre à l’abris, sauf le Caméraman l’œil dans le viseur, face au danger, je suis passée à quelques centimètres de lui.
Je n’ai plus jamais reconduit de ma vie, car j’ai peur…
ET BIEN CROYEZ-MOI OU PAS, IL PARAIT QUE JE SUIS DOUÉE AU VOLANT.

 

 

 

89 -ANECDOTE
ALEA DU METIER

J.Y un ami comédien a fait un casting pour un client étranger avec qui il avait déjà travaillé. Quand le client a visionné les bandes-vidéo, faites par la directrice de casting, il s’est aperçu que J.Y n’y figurait pas.
J.Y avait été éjecté de la seule volonté de la directrice de casting
Manque de pot pour cette personne, le client après avoir visionné, lui a imposé son choix pour la pub donc a pris J.Y.
Année 80
Gil mon mari faisait du doublage dans les séries américaines. Milieu très fermé.
Depuis 6 mois il doublait Marcello dans la série brésilienne « SANTA BARBARA ».
Un jour le directeur de plateau, allume la lumière et lui dit texto, « tu es à chier » (Mauvais au bout de 6 mois, cherchez l'erreur).
Inutile de vous dire la perturbation qui s’en est résulté.
Gil a découvert le pot aux roses. Chaque lundi il gagnait la somme de 1000 francs. Il s’est avéré que son rôle prenait de l’importance et que la valeur du cachet serait de 4000 francs. En doublage plus vous parlez plus vous êtes rémunérés. Donc le directeur de plateau voulait mettre un ami à lui à la place de mon mari ce qu’il a fait.
Ce qui n’a pas empêché par la suite mon mari d’être repris pour d’autres rôles.
CES DERNIERES ANECDOTES VOUS MONTRENT UN PEUX LES ALEAS DU METIER DE COMEDIEN.

 

 

 

90-ANECDOTE – 1975
CHASSE PRIVEE EN SOLOGNE.

      
 MARC, dont j’ai mentionné le prénom dans l’anecdote n° 87 nous a emmené mes amies Luce, Joëlle et moi en Sologne, pour participer à une chasse aux canards.
Un endroit magnifique, forêt, étangs, surtout le grand air, puis la nuit, tout le monde dort dans des sacs de couchage, dans d’anciennes écuries.
Nous n’avons guère apprécié le fait d’orienter les canards jusqu’à l’étang pour qu’ils se fassent tirer en plein vol, ils n’avaient aucune chance. Plus jamais de ma vie je ne ferai la rabatteuse
Pour la peine, le week-end terminé, nous avons eu droit à un canard et il me semble un autre, oiseau mais je ne sais plus, je crois un faisan.
De retour à la maison, nous nous sommes mises dans la baignoire pour les déplumer, pas facile quand c’est la première fois. Mais au moins on ne risquait pas d’éparpiller des plumes dans toute la maison.
Puis, les volatiles dans le frigidaire.
Nous étions novices, et nous n’avions pas penser à les vider. Quand 2 jours après nous avons voulu cuisiner les volailles, et bien c’est la poubelle qui en a profité, il y avait une odeur pestilentielle. Les pauvres bêtes étaient mortes pour rien. TOUT CA POUR CA.

 

 

 

91 – ANECDOTE – 1953
« A VOS RANGS, FIXE »

En Suisse, comme dans beaucoup d’autres pays, la notion d’objecteur de conscience est punie par la loi. Dans les années 60/70, Un petit cousin en a fait l’amère expérience sous la forme d’un an d’emprisonnement.
L’armée se déroulait chaque année sous la forme de période : la 1ère 4 mois, années suivantes, 3 semaines puis 15 jours puis 1 semaine puis service civil jusqu’à près de 50 ans, les Suisses pourront me corriger si je me trompe.
Mon père convoqué au bureau de recrutement a échappé au service militaire, non pas en raison de son problème qu’il avait eu à 14 ans, au poumon mais pour un autre motif.
Lors de son passage devant l’officier en charge du recrutement, chaque personne convoquée devait remplir un formulaire et le laisser au coin du bureau. Ce matin-là aucun formulaire n’était sur le bureau et mon père devait être le premier convoqué de la journée.
A l’issue de l’entretien, comme on ne lui a pas demandé la restitution du document, mon père est parti avec.
Il n’a plus jamais eu de nouvelle jusqu’au moment où il est revenu vivre en Suisse 20 après. La Suisse s’est rappelée à son bon souvenir sous la forme d’une amende.
CETTE PHOTO DE MON PERE EN UNIFORME N’A RIEN A VOIR AVEC CETTE HISTOIRE MAIS JE SERAIS INCAPABLE DE VOUS DIRE D’OU ELLE PROVIENT.

 

 

 

92 – ANECDOTE – 1964 – 1977
LE GRAND CHAMBARDEMENT……
Quand nous étions invités chez des amis et que le lieu si prêtait, nous avions la fâcheuse habitude pour nous amuser de tout chambouler, exemple. Chez…Christian Charpentier un des amis de mon père ; grand appartement, la salle à manger correspondait avec le salon, séparé uniquement par une grande voute. Le temps qu’Alice son épouse s’affaire dans la cuisine, nous incitons son mari à l’aider, et durant ce laps de temps assez court, notre complicité nous permettait d’inverser la salle à manger et le salon.
Tout ce qui était au sol, était déplacé.
Au moment de servir les plats, Alice et Christian surpris par la nouvelle configuration des lieux, ont failli les laisser choir.
Nous impassibles comme si de rien n’était.  Bien entendu, après franche rigolade.
Pareil chez Michel Probst (anecdote n°38) et Sissi, qui logeaient au rez-de-chaussée d’un petit immeuble sur jardin. En revenant de la cuisine avec les plats, stupeur de leur part, car table, chaises, canapé, téléviseur, abat-jour, passés par la fenêtre, tout était installé sur le gazon.
EFFICACITE, RAPIDITE ET COMPLICITE. C’ETAIT NOTRE DEVISE.

 

 

 

93 – ANECDOTE – 1980    
CHARLIE BRAVO, « EN VOULANT PETER DANS LA SOIE ».

Lors du tournage du film à CEYLAN, nous avions décidé une partie de l’équipe de nous faire confectionner des pantalons et chemises sur mesure, en soie, compte tenue d’un prix plus avantageux par rapport à la France.
Nous nous sommes rendus dans une petite boutique…« shop » …pour faire réaliser ces tenues dans l’étoffe la plus chère, dans notre esprit, de la soie.
Les mensurations de tout le monde prises, nous avons choisi les coloris et avons payé notre commande.
Quand nous avons reçu nos vêtements livrés à l’hôtel, l’habilleuse, et d’autres personnes de l’équipe cingalaises nous admiraient, alors qu’à ce moment-là nous avons réalisé que ce n’était pas de la soie, mais du tergal.
A l’issue d’une discussion avec les autochtones nous avons appris que le tergal dans ce pays était plus cher et était plus valorisé que la soie.
Nous avons offert nos vêtements à l’équipe du film.
HA ! HA ! HA !        NOUS N’AVONS PAS LES MEMES VALEURS…

 

 

 

94 – ANECDOTE – 1968
MON PERE N’EN  » RATE  » PAS UNE
Mon père avait confectionné un rat à s’y méprendre, corps recouvert de moquette grise, le dessous du ventre, les pattes et la queue était fait de moquette retournée donc caoutchouté, puis les yeux avec de petites têtes d’épingle.
Il avait placé le rat sous la coiffeuse de la loge de Jane Sourza. Seul le museau dépassait. Quand elle s’en est aperçu, elle est sortie précipitamment de sa loge en hurlant. Aussi désopilante que sur scène.
Rebelotte en rentrant chez lui, au 9ème étage d’un immeuble qui en comportait 18, il est sorti de l’ascenseur brandissant comme un trophée le rat par la queue et en entrant dans l’appartement a dit à sa femme « Regarde ce que j’ai trouvé dans l’ascenseur ».
L’ENGUEULADE FUT PROPORTIONNELLE AUX HURLEMENTS.

 

 

 

95 – ANECDOTE
LE 22 à ASNIERES
Dans le métier de comédien, le téléphone est indispensable pour les rendez-vous, castings, etc. Sans ça, pas de travail.
Dans les années 70 où les appels passaient par un standard téléphonique, mon papa se retrouvait en panne régulièrement.
(Le portable n’existant pas) Il devait descendre dans une cabine ou se rendre dans un bistrot pour joindre ses contacts …etc…
Malgré ses réclamations régulières auprès du service des téléphones, les perturbations continuaient.
Un jour n’y tenant plus, il s’est rendu au central téléphonique, là se trouvaient les dames du téléphone. Après avoir expliqué de vive voix en présence du responsable, sa situation, et devant son manque de réaction…mon papa a commencé a débrancher les fiches des dames du téléphone en plein travail.
Dans la panique que cela pouvait engendrer, le jour même sa ligne fut réparée….
PARFOIS IL FAUT PETER LES PLOMBS.

 

 

 

 

96 – ANECDOTE
1977 « LA STANZA DEL VESCOVO » de Dino RISI

2 hommes au fond du bateau pour le faire tanguer,
des cordes qui sont tenues par d'autres hommes sur la barge pour faire bouger le bateau, un ventilateur géant pour le vent et un ou 2 gros tuyaux qui aspirent l'eau du lac pour faire la pluie, C'EST CA FAIRE DU CINEMA et j'adore !

 

 

 

97-ANECDOTE – 1959

Mon papa était en tournée théâtrale pour la pièce « Lucy Crown »,

HISTOIRE D’HUITRES SANS PERLE.

Un soir à Lyon, mon père et Yves Vincent se rendirent dans un restaurant pour y déguster des huitres. Au cours de la dégustation, mon papa décida d’aller acheter un paquet de cigarette à une vendeuse à la sortie de l’établissement (à cette époque il n’était pas interdit de fumer au restaurant). Mon père qui adorait plaisanter, pris un morceau de la chair d’une huître et la déposa sur le col de sa veste avant de se diriger vers la vendeuse de cigarette. Cette dernière un peu gênée lui a fait observer, qu’il avait eu un petit accident…. Mon père faisant suite à cette remarque, a dit « Ha ça ! », s’est saisi du morceau de l’huitre et l’a avalée sans autre.

A la vue de ce geste, la vendeuse a été prise de vomissements.

BEURK…

Novembre date importante  et HISTOIRE TRISTE.

Représentation à Neuchâtel de « Lucy Crown », après le spectacle toute la troupe réunie à la maison pour manger la fondue… depuis cette date,1959, la fondue est devenue un rituel pour chaques tournées Herbert-Karsenty. Edwige FEUILLERES est arrivée avec une poupée presque plus grande que moi, Après une soirée très agréable, le téléphone a sonné pour nous annoncer que GERARD PHILIPPE venait de mourir.

Si vous avez lu le document de l’anecdote n° 9…GERARD PHILIPPE était non seulement le parrain théâtral de mon papa, mais un grand ami d’EDWIGE FEUILLERE.

Et si vous avez des doutes, l’article qui parle de la pièce qui s’est jouée à Neuchâtel a été publié le 26 novembre

GERARD PHILIPPE

Date de décès : 25 novembre 1959.

 

 

98 – ANECDOTE – 1975-1976
CHEZ ITALO.

Nous disions tout le temps « allons chez ITALO » mais en réalité nous allions à la BRASSERIE FERNAND (à l’époque la devanture était vert foncé si je ne me trompe pas).
Italo était l’un des patrons ou responsable de la brasserie Fernand et à l’époque mes amies et moi y passions souvent le soir pour boire un verre, juste dire bonjour ou quelques fois y manger. Je dois avouer que j’y étais souvent invitée. C’était un endroit où les personnalités se côtoyaient.
La décoration du restaurant ; réalisée par Jean-Paul CHAMBAS artiste peintre talentueux qui vivait à « la Ruche » dans le 15ème.
L’entrée du restaurant était filtrée par ITALO, seuls les artistes, intermittents du spectacle, sportifs de hauts niveaux, le monde du théâtre, cinéma, musique, couture, bref. Vous avez compris, les gens voulaient y manger tranquillement sans être importunés par des inconnus. On y voyait la patronne de chez Castel avec Claude Nougaro qui en s’adressant à lui disait…tu viens Nougat…on y a fait la connaissance de « Louis FERAUD » (anecdote n°7) « Bernard LENOIR » (anecdote n°87) j’ai été invitée à la table de Ilie NASTASE grand joueur de tennis de l’époque, je ne vais pas vous énumérer tout le monde.
La cuisine y était bonne mais j’adorais ne serait-ce que prendre le dessert moelleux au chocolat qui baignait dans sa crème anglaise.
Alain DAVID mon ami qui fréquentait aussi la brasserie m’a envoyée la photo actuelle de chez Fernand me disant que j’aurais certainement une anecdote à raconter, pas vraiment, simplement que nous y avons côtoyé un tas de monde et que c’est après que les anecdotes se sont produites.
CE FURENT DE BELLES RENCONTRES.

 

 

 

99 – ANECDOTE – 1979

CHARLIE BRAVO, PETITES SURPRISES CULINAIRES.
Un contrôle chez le dentiste s’avère nécessaire avant un long trajet en avion, ceci afin d’éviter les problèmes dentaires.
A cette occasion j’en ai profité pour un bon nettoyage afin d’avoir de belles dents blanches. Arrivés à Ceylan, surprise le premier jour au petit déjeuner, les buveurs de thé se sont retrouvés rapidement les dents jaunies par la théine.
Puis les œufs eux n’étaient pas jaune, mais uniformément blancs. J’ai demandé où était le jaune, on m’a répondu que le jaune était blanc, cela dépend de la nourriture des poules, (je n’y avais pas pensé).
Les cuisiniers pour nous faire plaisir ont voulu nous faire une bonne grillade, l’intention étaient bonne, mais il avait fait bouillir la viande avant de la faire griller….
J’adore les épices, mais en ouvrant la feuille de bananier où se trouvait le repas de chacun, entre 30 et 40 clous de girofle, inutile de vous dire que nous n’avons pas pu manger, nos palais ne sont vraiment pas habitués à ça.
Durant les 2 mois de Ceylan, nous nous sommes fait des spaghettis al dente, mais nous les avons cuisinés nous-mêmes par précaution…
Mis à part ces petits désagréments vraiment anodins, nous avons bien mangé, Entre Noël et le jour de l’AN, nous nous sommes « gavés » de langoustes.
Lors de mon retour en France, j’ai utilisé le thé de Ceylan comme teinture pour rendre écru mes vêtements blancs.

 

 

 

100 – ANECDOTE – 1974
BALADE SUR UN TRÔNE…PAS ROYAL.

Parfois dans les moments difficiles de la vie, des situations deviennent cocasses. Je me trouvais pour des problèmes de santé, hospitalisée avec interdiction de me lever même pour satisfaire mes besoins naturels. Confinée dans une chambre commune avec des personnes plus âgées et pour 3 semaines, moi qui avais 20 ans, bonjour l’ambiance et le moral au ras des pâquerettes.
Un jour, POUSSIN mon facétieux oncle que vous avez découvert dans plusieurs anecdotes s’est mis en tête de me changer les idées et de me faire faire le tour du propriétaire c’est-à-dire l’hôpital.
Il a débranché les prises du lit, et malgré mes protestations a commencé à pousser le lit jusqu’à l’accueil où se trouvent les visiteurs, la marchande de journaux etc…et il prenait son temps en saluant tout le monde…Moi confuse, voulant me cacher sous les draps, j’étais morte de rire.
Pourquoi ce fou rire…j’étais assise sur un pot de chambre.
AINSI A PRIT FIN LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE.

 

 

 

101 – ANECDOTE – 1988

DESCENTE EN RAPPEL …

7 rue de Cadix, 6ème étage sous les toits. Notre voisine du 5ème (qui n’était pas particulièrement aimable) s’est retrouvée un week-end sur le palier, porte blindée fermée, les clés à l’intérieur.

Elle nous a sollicité pour téléphoner à son fils qui s’est déplacé sans pouvoir rien faire, et pas question d’appeler un serrurier un week-end car ça coûte une BLINDE.

Dans un élan de générosité, Gil mon mari a proposé de descendre par la fenêtre de la cuisine pour pénétrer dans la sienne qui heureusement était restée ouverte.

A l’aide s’une sangle tenue par son fils qui lui était incapable de s’y coller, Gil est descendu en rappel.

A LA CLE, EN RECOMPENSE IL A ETE REMERCIE D’UN PAQUET DE GAULOISE BLEUE.

 

 

102 – ANECDOTE

BOUM BADAMOUM OU LE FEU AUX FESSES.

1952 – (Je ne suis pas certaine de l’année, je ne trouve pas sur internet la preuve des feux tirés près de la concorde).

Je vous raconte le souvenir que j’ai des récits de mon papa et de mon oncle, comme dans mon souvenir. Poussin mon jeune oncle avait rejoint mon père à Paris, au moment du 14 juillet. Ils se rendent pas loin de la place de la Concorde aux niveaux des tuileries et s’installent sur un mur où il n’y a pas un chat pensant être tranquilles pour voir le feu d’artifice. Personne à l’horizon. Lieu privilégié pour assister aux feux…

Le hic, lors du déclenchement des feux, ils se trouvaient pour de bon aux premières loges, en effet, ils étaient aux abords dans la zone de tirs, cela partait de tous les côtés.

Quelques années plus tard grâce au grand-père de mon jeune frère, qui travaillait pour le ministère de la défense, et avait accès au matériel pyrotechnique, il nous a procuré des feux d’artifices, nous avons procédé pour le plaisir du voisinage qui se trouvaient aux fenêtres, à nos propres tirs., mais dans des conditions de sécurité que le grand-père nous avait enseigné.

Toujours plus fort en 1982, à Ecoteaux, (dans le canton de VAUD) lors de l’inauguration d’un restaurant et d’un centre équestre, et suite au concert donné par Georges Chelon engagé par mon père avec mon mari aux poursuites, un feu d’artifice grandiose a été organisé par mon père, et ses frères, dans des conditions optimales de sécurité.

COMME QUOI ON PEUT TIRER DES LECONS D’UNE IMPRUDENCE.

 

 

103 – ANECDOTE – 1958

IL N’Y A PAS QUE L’OR QUI TRAVERSE LA FRONTIERE

Pour pouvoir m’élever dans les meilleures conditions, mon papa devait aider ma grand-maman en lui envoyant un peu d’argent, ce qui n’était pas simple de la France à la Suisse, de manière clandestine sans éveiller les soupçons. A l’époque, le stratagème consistait à mettre un billet dans une feuille de papier carbone, puis dans une enveloppe puis envoi par la poste, c’était indétectable. Mais pour une somme plus importante, il fallait ruser, c’était risqué car la douane veillait.

Une solution, venir en Suisse après avoir trouvé une planque pour passer la frontière. Mon papa comme à son habitude a eu une idée géniale. Il a acheté une belle boîte de craies de couleur pour m’en faire cadeau. Puis il a enroulé chaque billet d’ancien franc autour d’une craie de couleur, qu’il a colorié de la teinte de la craie, et à l’arrivée chez ma grand-maman, a enlevé la coloration à l’aide d’un chiffon. Le tour était joué. Ils n’ont jamais rien détectés.

L’ARGENT N’A PAS D’ODEUR ET LES DOUANIERS PAS DE FLAIR.

 

 

 104 – ANECDOTE – 1980

Des années plus tard, après l’anecdote n°103, c’était la viande qui passait la frontière de la France à la Suisse car elle était et demeure toujours hors de prix. Nous avions une quantité plus importante que la loi le permettait, les douaniers ont voulu nous la saisir. Hors de question, nous allions la rapporter à la boucherie. Une fois arrivé à la boucherie, nous avons demandé la découpe en dés.

Mon père a démonté le tableau de bord de la voiture et nous l’avons cachée à l’intérieur. Le soir toute la famille a pu faire un repas de viande de bœuf 4 fois moins onéreuse quand Suisse. Heureusement il n’y avait pas encore de chien à la frontière.

LES FUTÉS.

 

 

105 – ANECDOTE – 1959

(programme de la pièce regietheatrale.com)

L’ART DE L’IMPROVISATION

Mon oncle Poussin avait une quinzaine d’année. Mon papa était en tournée théâtrale avec Claude DAUPHIN dans une pièce de Louis DUCREUX. Dans chaque ville ou se jouait un ado était engagé pour répondre à une réplique de Claude Dauphin. Sur recommandation de mon papa, Poussin fut engagé pour un soir. Je ne sais plus quel réplique c’était mais l’acteur lui posait une question, et Poussin a répondu spontanément une réponse qui n’avait rien à voir avec celle qu’il devait donner, oubliant qu’il jouait un rôle, tellement Dauphin étant bon comédien restait naturel. Et insistant, il renouvelle la question pour pouvoir enchaîner sa réplique, mais là, rebelotte.

Heureusement que ce grand comédien par une pirouette a su rebondir et poursuivre comme si de rien n’était.

ETRE COMEDIEN C’EST UN METIER.

 

 

106 – ANECDOTE – 1965

( programme de la pièce regietheatrale.com)

UN NOEL TRES PARTICULIER

Mon papa faisait partie de la pièce « Le repos du 7ème jour » de Paul Claudel. J’étais à Paris pour les vacances de Noël, et j’ai assisté à une représentation. Normale, j’étais là pour voir mon père.

Bon à l’époque, je n’ai rien compris à la pièce… J’avais 11 ans et Claudel est un peu compliqué. Mais trois souvenirs sont restés gravés dans ma mémoire :

– Maria Casarès en plein dialogue avec Fernand Ledoux, les comédiens en arrière-plan tentaient de contenir un fou rire naissant.Peut-être qu’eux aussi avaient du mal à comprendre…(je plaisante)

  – Avant le spectacle, Un repas réunissant Fernand Ledoux, mon papa et moi, très impressionnée par l’acteur que je ne connaissais qu’aux travers de films en noir et blanc.

– La soirée de Noël (avec buffet) organisée dans le sous-sol du théâtre avec toute la troupe….

C’EST TOUT CE QUE J’AI RETENU DE CLAUDEL.

 

 

 

107 – ANECDOTE – 1969

SIAL IV  

SOUVENIR LORS D’UN TOURNAGE AVEC MON PAPA, j’avais 14 ans, tournage en 1968.

DANS L’IMAGINAIRE ILS ETAIENT VERTS… David Vincent les as rencontrés… Eux, avaient un doigt particulier. Mais moi aussi je les ai vus, et je peux vous affirmer qu’ils étaient gris…en tout cas à la télé… la preuve!

Après cette belle journée de tournage à laquelle j’ai assisté avec mon amie Suzanne et mon oncle Poussin nous avons clos la journée, toute l’équipe au restaurant.

Contrairement à « SOLEIL VERT » notre menu était « FONDUE BOURGUIGNONNE ».

 

 

108 – ANECDOTE – 1978
ZOORASTIA
CERTAINES REÇOIVENT DES ROSES, MOI…DES POISSONS
Sur le fameux tournage ou nous étions pris en otage par l’hôtel (lire l’anecdote n°45) J’ai quand même eu quelques bons souvenirs.
Un jour, un bateau de pêcheur accoste à quelques encablures de l’hôtel. Quel ne fût pas mon étonnement de découvrir sous les traits du pêcheur, un beau blond aux yeux bleus qui n’était autre que le neveu d’Ernesto (voir anecdote n° 29) lequel s’était amouraché de moi lors de son séjour à Rome chez son oncle.
Il avait fait des dizaines de kilomètres en bateau pour m’apporter des poissons frais, que le cuisinier de l’hôtel a préparé et toute l’équipe a profité de cette aubaine.
Puis dans la foulée, le soir je suis allée avec quelques membres de l’équipe, pour la première fois de ma vie dans un cinéma en plein air, sous les étoiles, assister à la projection de « La fièvre du samedi soir »
Je ne vous décris pas l’ambiance de folie qui a accompagné la projection de ce film avec la musique des Bee Gees.
NOUS ETIONS A SANTA MARIA DI LEUCA DANS LES POUILLES.

 

 

109 – ANECDOTE – 1974
AVEC LES ANCIENS…EN MILIEU HOSPITALIER

Un jeune garde malade au fond du couloir enroulait des bandes élastiques…et moi de dire à mon oncle… » tu vois, depuis ce matin …. Il n’arrête pas de bander ».
C’était une sortie parmi d’autres, car malgré la souffrance due à une pathologie que les moins de 20 ans ne sont pas censés connaître, mon séjour à l’hôpital n’a pas été triste, quand on a une famille qui vient vous changer le moral. Et je l’avais le moral, à une journée prêt j’y passais…de l’autre côté… mais j’étais vivante alors…la déconnade battait son plein et les bons mots fusaient.
Mes oncles étaient là pour me distraire, la preuve racontée dans l’anecdote (n° 100… BALLADE SUR UN TRÔNE PAS ROYAL)
Et puis le médecin après mon séjour me disant, » avec ce que vous avez eu, vous ne pouvez pas faire un métier avec la station debout ou assise. Cela vous est déconseillé » … et moi de lui répondre « Bon, il ne me reste plus qu’à faire la pute…je marche et je me couche » …s’en est suivi d’un grand éclat de rire de sa part.
J’AVAIS 20 ANS.

 

 

110 – ANECDOTE – 1976
RESQUILLEUR…MANIPULATEUR…MAIS IL Y A PRESCRIPTION.

JE SUIS SUPER HONNETE… Enfin si je fouille dans mes souvenirs, j’ai resquillé moi aussi mais mon papa était au courant…alors cela ne comptait pas…
A l’époque le train était beaucoup plus onéreux que de nos jours, il existait des abonnements pour payer les trajets à moitié prix mais cela restait assez conséquent. Mon papa travaillait au théâtre avec mon amie Luce jusqu’au dimanche en fin d’après-midi, ce qui nous permettait de prendre le train le dimanche soir, et retour le mardi dans l’après-midi car reprise des représentations Nous avions tous les trois notre abonnement pour passer des week-ends en Suisse en famille pour profiter du jardin et du lac.
Mon papa très habile de ses mains a trafiqué les abonnements achetés l’année précédente afin de minimiser nos dépenses. A l’aide de certains produits, il a effacé et réécrit les dates, ainsi que le tampon. Bref il a fait des faux. Puis dans le train en montrant les abonnements au contrôleur, la façon qu’il avait de les tenir et sa sympathie faisait tout gober à la personne face à lui. Je pourrais dire que je n’en suis pas fier mais je dois dire que la montée d’adrénaline nous plaisait assez.
UN JOUR furieux de ne pas avoir les places que nous avions réservées, mon papa a dévissé la poignée ou l’on s’accroche pour descendre du train et la posé au sol…il ne fallait pas l’embêter.
Il y avait quand même 7 h de train à l’époque, en compartiment…je me souviens d’une fois où nous faisions des parties de scrabble durant le voyage, une lettre est tombée dans la fente du siège. Mon papa a démonté le siège pour récupérer cette lettre
ELLE DEVAIT CERTAINEMENT VALOIR 10 POINTS
PS : …(Bon il a quand même remis le siège dans son état initial avant la fin du voyage).

 

 

111 – ANECDOTE
MON PREMIER AMOUR…
Prend naissance lors de mon premier anniversaire…ma grand-maman m’a raconté en riant que mon gâteau d’anniversaire a subi l’assaut de mes petites mains, …résultat, j’en était tartinée
Mes souvenirs remontent à partir de mes 3 ans.
J’avais décrété que les chocolats à l’alcool étaient pour moi.
Chaque boîte faisait dès l’ouverture l’objet d’une sélection, je les reconnaissais à leur emballage.
Personne ne m’en a empêché, et bizarre, je suis grande et j’ai horreur de l’alcool, sauf dans les pâtisseries, choc ou plats cuisinés, donc je ne bois pas l’alcool, je le mange
Comme quoi l’interdiction n’est pas toujours la solution.
A 17 ans, durant mes vacances j’ai bossé chez Suchard… leur devise, « mangez tous ce que vous voulez, mais n’emportez rien en partant »… pas de chance pour eux je me suis nourrie de chocolat durant les 3 semaines de ce job.
A 23 ans Victime d’une hépatite B que j’ai soigné en Suisse, à l’hôpital en isolation complète car contagieuse j’ai pris 4 kilos en 1 mois. Nouvelle thérapie…le chocolat ne fait pas de mal, seul le malade peut savoir ce qu’il peut manger ou pas.
J’AI TOUT MANGE LE CHOCOLAT… CAR UN PREMIER AMOUR NE S’OUBLIE JAMAIS…

 

 

112 – ANECDOTE QUAND TOUT SE PASSAIT SOUS LE MANTEAU.

1971 dans mes souvenirs on ne parlait pas encore de pornographie au cinéma le premier qui a fait fureur étant « Gorge Profonde 1972 » à cette époque j’avais 17 ans, et un amoureux. Il avait l’habitude de me raccompagner chez moi le soir tard, bien que les rues n’étaient pas des coupes gorges. Un soir qu’il était très fatigué, les bus ne circulant plus à 1h du matin, je lui ai dit que je rentrerais seule, il n’y avait guère qu’un kilomètre à faire à pied (pour les initiés de l’arrêt du bus Sainte-Hélène à La Coudre). A moitié chemin, en face de la boucherie Sudan, un homme devait certainement attendre quelqu’un, je ne me suis pas méfiée. Je n’avais pas peur, donc j’ai continué sur le même trottoir. Arrivée à son niveau, il a ouvert son manteau Ce n’était pas la première fois que ce genre de spectacle arrivait. Mais là le pompon…. La suite vous la devinerez, je suis rentrée chez moi pleine de colère et de dégoût, je me suis fait couler un bain, et m’y suis plongée tout habillée. Eclat de rire de Poussin mon oncle quand je lui ai raconté l’histoire.

L’EXHIBITIONNISTE AVAIT TIRE DANS LE MILLE.

113 – ANECDOTE
1971 « TOUT FEU TOUT FLAMME ».
C’EST ETRANGE COMME LA MEMOIRE PEUT ETRE SELECTIVE.
Parfois nous avons des souvenirs que l’ami qui était avec nous a complètement oublié et vice versa… Un souvenir que bizarrement Danièle mon amie a occulté mais heureusement confirmé par Etienne qui a aussi vécu ce moment… A cause d’une imprudence, bougies laissées allumées toute la nuit, le feu avait embrasé les rideaux d’une grande baie vitrée de la maison prêtée à un jeune par sa tante généreuse. Nous étions une centaine dans des sacs de couchage à même le sol …Le réveil matin fut agité, un mur de flammes à ma droite, à ma gauche, mon amie qui dormait à côté de moi, des braises sur son sac de couchage…La surprise m’a fait lui donner un coup de coude dans l’œil. J’ai donné l’alerte dans la cuisine où d’autres préparaient le petit déjeuner pour tous. A l’aide de casseroles nous avons arrêté le feu juste avant l’arrivée des pompiers qui nous ont dit que nous avions risqué gros. OUF.. Quelques années plus tard chez moi dans ma cuisine, je me suis retrouvée torche vivante. En voulant allumer le gaz avec des allumettes, un morceau de souffre a enflammé mes cheveux et le dos de mon peignoir avant que je m’en rende compte, heureusement que Gil mon compagnon a évité le désastre en m’enlevant le peignoir à toute vitesse.
LE GAZ ET LES BOUGIES SONT PROHIBES CHEZ MOI.
 
( la centaine de jeunes qui ont vécu cette histoire se trouvent dans cette vidéo).
 

 

114 – ANECDOTE

LA JUSTICE SYMBOLISEE PAR LE GLEVE ET LA BALANCE.

Année 2020 C’est une institution à laquelle on est parfois obligée de faire appel soit en tant que victime ou accusé. Je vais vous faire part de mon expérience en la matière. J’ai ressenti comme une angoisse lorsqu’un jour, j’ai reçu une convocation me précisant que j’avais été tiré au sort pour siéger comme juré d’assise. Soulagement, le COVID y a mis fin, les tribunaux étant à l’arrêt. Année 2021 Par la suite, J’ai été auditionné sans être préparée, dans une affaire ou la brigade financière n’a pas jugé utile de me citer au procès. J’ai été appelée à la barre par l’avocate de mes amis, qui avaient introduit une action en justice dans le cadre d’un signalement auprès du procureur de la république. En un instant, me voilà appelé à la barre, étrange situation, face à moi, 3 juges, (audience collégiale.) A ma gauche, le procureur de la République en tant que ministère publique, l’avocat de mes amis. A ma droite, l’avocat du mis en cause. Pas le temps de réfléchir, j’ai dû relater l’affaire. Fin de l’angoisse et des jambes tremblotantes… Après réquisition du procureur, plaidoirie des avocats et mise en délibéré. Même quand on n’a rien à se reprocher, en face de juges…on a les chocottes.